đŸ¶ Carnet De Parcours Golf National Albatros

LeLions Club doyen de l'Agenais vient d'organiser, en partenariat avec l'association du golf de Bon-Encontre, une compĂ©tition de golf au bĂ©nĂ©fice d'Enfance et santĂ©. Il LESSPONSORS DU M4CÂČIci vous trouverez la liste de celles et ceux qui grĂące Ă  leur gĂ©nĂ©rositĂ© contribuent chaque annĂ©e Ă  la rĂ©ussite de cette joyeuse compĂ©tition caritative ! Celui qui a toujours Ă©tĂ© lĂ  dĂšs le dĂ©but: GOLFSHOP. Celui qui a offert Nouscontacter. Mesure d'audience. LE GOLF NATIONAL - Parcours 'L'albatros'. GolfLounge.comÂź: Conditions d'utilisation - eMarketing: upContact. Lacteur français Dany Boon en compagnie de Justin Thomas sur le parcours de l'Albatros, Ă  Saint-Quentin-en-Yvelines, Ă  l'occasion du Rolex Pro-Am du etd'Europe sur le parcours de l’Albatros au Golf National Ă  Saint-Quentin-en-Yvelines. Au-delĂ  de montrer au monde entier le savoir-faire français en matiĂšre d’organisation et d’accueil de . grands Ă©vĂ©nements sportifs, la Ryder Cup 2018 est surtout une formidable opportunitĂ© de voir les 24 meilleurs joueurs du monde s’affronter et d’apprĂ©cier les valeurs du golf. Ce fut d Cest un programme chargĂ© qui attendait les deux capitaines de la Ryder Cup 2018, l’AmĂ©ricain Jim Furyk et l’EuropĂ©en Thomas Björn. En effet, Ă  l’occasion du One Year to Go, l’opĂ©ration qui marquait, Ă  un an exactement de l’épreuve, le dĂ©but du compte-Ă -rebours de la prochaine Ryder Cup disputĂ©e au Golf National, les deux capitaines [] GolfNational: Le parcours de l’albatros est trĂšs bien - consultez 96 avis de voyageurs, 51 photos, les meilleures offres et comparez les WebShopLe Golf National; Librairie; Carnet de parcours Aigle New 10U; Carnet de parcours Aigle New 10U. Entrez le premier avis sur ce produit . Des questions concernant l'article ? Fabricant Golf National RĂ©f. article : A0000021255. Article prĂȘt Ă  l'expĂ©dition. 10,00 € * Prix TVA lĂ©gale comprise hors frais de port. QuantitĂ©: Dans le panier. Description; Évaluations 0; Informations SĂ©cheresse: les golfs, « bouc Ă©missaire » facile. Le golf a rĂ©cemment fait l’objet de vives critiques. En cause, la sĂ©cheresse et donc, l’usage controversĂ© de l’eau pour l’entretien des parcours. Les golfeurs dĂ©noncent une stigmatisation alimentĂ©e par une mĂ©connaissance du secteur d’activitĂ©. sWmiq8. Vivre une Ryder Cup et assister Ă  la plus enivrante des compĂ©titions de golf, dans son pays, sur un parcours qui vous est familier Ă©tait une expĂ©rience incroyable. La Ryder Cup se joue en salle de presse Sur l’écran gĂ©ant s’affiche l’évolution des scores en temps rĂ©el. Le tableau est digne de celui d’un hall de gare annonçant les trains incomprĂ©hensible pour les profanes. Ici, toutefois, dans le Media Center de la Ryder Cup, les 450 journalistes installĂ©s derriĂšre leur ordinateur le dĂ©crypte parfaitement. Trois espaces vidĂ©os, retransmettant les images en direct de Sky Sport, NBC et Golf+ complĂštent le dispositif. Dans un un tournoi de golf, on passe beaucoup de temps en salle de presse devant les Ă©crans, explique Laurent LouĂ«t, rĂ©dacteur en chef du service des sports au Figaro. Le golf est un sport de scoring, il faut suivre en direct toutes les parties qui se jouent simultanĂ©ment, et ces tableaux nous donnent beaucoup d’informations.» En rouge, en bleu, entourĂ©s d’un cercle ou pas, les chiffres indiquent le nombre de coups rĂ©alisĂ©s par les joueurs en-dessous ou au-dessus du par, bogeys ou eagles. Au centre, le score gĂ©nĂ©ral ce samedi midi, Ă  mi-parcours de la Ryder Cup, l’Europe mĂšne devant les Etats-Unis, 8 Ă  4. Dix kilomĂštres en suivant les joueurs La clameur du public, Ă  l’extĂ©rieur sur le parcours de l’Albatros du Golf National, est Ă  peine perceptible. Dans la salle de presse, attenante Ă  la cafĂ©tĂ©ria oĂč le cafĂ© servi Ă  volontĂ©, l’ambiance est studieuse. Les journalistes sont plus mesurĂ©s. C’est tout juste si une rumeur se fait entendre lors d’un bon coup, ou un rire moqueur quand, par malheur, la balle d’un concurrent atterrit dans l’eau. Le reportage du journaliste de golf ne se limite toutefois pas aux lumiĂšres artificielles du Media Center. Il faut aussi prendre le temps d’aller sur le terrain, affirme Laurent LouĂ«t. Cela permet de humer l’atmosphĂšre des parties. A la Ryder Cup, les spectateurs ont un rĂŽle fondamental. Les joueurs ne sont pas habituĂ©s Ă  cette ambiance. Les voir en vrai permet de comprendre leur psychologie. Ils peuvent ĂȘtre perturbĂ©s par le public.» Les places sur le parcours ne sont pas nombreuses. Il y les photographes, avec des chasubles bleues, et une poignĂ©e de rĂ©dacteurs assortie d’une chasuble rouge. Tous peuvent se positionner devant les cordes contenant le grand public. GĂ©nĂ©ralement je fais neuf trous, prĂ©cise Laurent LouĂ«t. Il n’est pas rare que je parcours dix kilomĂštres en une journĂ©e.» Et contrairement aux golfeurs, les journalistes n’ont pas de caddie pour porter leur matĂ©riel. Des photographes sous surveillance Sur la Ryder Cup, les photographes sont obligĂ©s de suivre des rĂšgles trĂšs strictes. SituĂ©s au plus prĂšs des joueurs, ils doivent se fondre dans le paysage et s’agenouiller afin de ne pas dĂ©concentrer les compĂ©titeurs. Ainsi, le flash est logiquement proscrit et il est interdit de “se positionner dans le champ de vision du joueur”. De mĂȘme, il ne faut pas “dĂ©clencher son boĂźtier avant l’impact”. Pour ce type de photos des appareils silencieux, comme des hybrides, sont conseillĂ©s. Pas de soucis, car les photos avant le coup ne sont jamais trĂšs bonnes, parce que le joueur a la tĂȘte baissĂ©e, confie un photographe. En revanche, dĂšs le coup donnĂ©, il relĂšve la tĂȘte pour suivre la balle.» Le meilleur moment pour le clichĂ© idĂ©al. Retour sur une semaine extraordinaire. Le bonus Se retrouver parmi les “PGATour”, “ “Golf Channel”, “The R&A”, 
 Quelque chose comme 250 postes de travail Ă©quipĂ©s de 2 prises Ă©lectriques anglaises, une radio et Ă©couteurs pour avoir le son des 3 chaĂźnes tĂ©lĂ© diffusĂ©es sur l’écran gĂ©ant Sky, Golf Channel et Golf+, les radios Ryder Cup Versions française et anglaise, l’audio des confĂ©rences de presse pour ceux qui prĂ©fĂ©raient juste le son Ă  la rĂ©alitĂ©. Dans cette salle immense, des journalistes amĂ©ricains et britanniques en grande majoritĂ© mais aussi allemands, italiens, espagnols, scandinaves ou encore quelques mĂ©dias d’AmĂ©rique centrale et du Sud. Je ne me rappelle d’ailleurs pas avoir vu des mĂ©dias asiatiques. En toute honnĂȘtetĂ©, quand vous entrez dans le Media Center, on ne va pas se mentir, c’est d’abord la fiertĂ© qui vous gagne. Celle d’avoir rĂ©ussi un pari qui n’en Ă©tait pas vraiment un. C’était plutĂŽt un de ces rĂȘves issus de l’envie et surtout de l’espoir un peu fou que cela pourrait arriver. Pendant quelques minutes, tout m’a semblĂ© assez irrĂ©el. Je suis restĂ© un moment assis sur la chaise qui serait la mienne pendant cette semaine. Je regardais l’énorme Ă©cran gĂ©ant qui passait des images de prĂ©cĂ©dentes Ryder Cup, des interviews. Il y avait du bleu, du rouge, des bandeaux qui dĂ©filaient en bas de l’écran. Je n’arrivais pas Ă  fixer mon regard sur quelque chose en particulier. Mes yeux se baladaient partout, cherchant Ă  emmagasiner un maximum pour le cas oĂč un officiel viendrait me taper sur l’épaule en me disant que je n’avais finalement rien Ă  faire lĂ . Oui, juste aprĂšs cet Ă©merveillement, c’est bien se sentiment de ne pas ĂȘtre vraiment Ă  sa place parmi tous ces “noms” du golf. Ce n’était pas nĂ©cessairement basĂ© sur la qualitĂ© de ce que l’on a produit jusqu’ici sur le blog car je crois sincĂšrement que notre contenu est de qualitĂ©. J’en veux pour preuve, Ă  minima, l’énorme boulot Big Up pour Gurvann ! qui a Ă©tĂ© fait en amont pour dĂ©livrer des informations utiles aux futurs spectateurs. En fait ce lĂ©ger inconfort Ă©tait sans doute la prise de conscience que pour un tel Ă©vĂšnement mondial, notre audience reste confinĂ©e Ă  quelques poignĂ©es de passionnĂ©es. MĂȘme si au fil du temps, ces poignĂ©es sont devenus brassĂ©es, nous ne touchons qu’une fraction de joueurs et amoureux de ce sport. En fait ce lĂ©ger inconfort dure jusqu’à voir les postes de travail rĂ©servĂ©s
 Ă  France TĂ©lĂ©visions ! Au moins, tu sais que toi, tu as la conscience libre d’avoir tentĂ© de promouvoir le golf, mĂȘme avec tes petits moyens. Emotions et communion Au cours de cette semaine, il y a des dizaines de moments forts sur lesquels je pourrais revenir en dĂ©tail la premiĂšre vue d’ensemble du Golf National au sortir du terminal Ouest avec ces tapis verts immaculĂ©s et ces bĂątiments bleu et blanc un peu partout en parfaite harmonie dans le dĂ©cor, le gigantisme de la grande tribune sur un golf, la cĂ©rĂ©monie d’ouverture sobre et classe, les arrivĂ©es matinales sur l’Albatros avant les spectateurs et l’effervescence incroyable dĂšs que les portes du parcours s’ouvraient. Il y aussi ces chants, ces encouragements mais aussi ces silences multipliĂ©s par 1000 par rapport Ă  n’importe quel tournoi dĂ©jĂ  vĂ©cu, ou encore ces moments “extra-sportifs” en salle de presse qui vous donnent l’illusion totale d’une certaine proximitĂ© avec les joueurs. Autant d’images et d’instants mĂ©morables pour lesquels une description ne saurait rĂ©ellement rendre hommage, mais aussi parce que certaines choses ont rĂ©sonnĂ© en moi, sans que cela ne soit ni comprĂ©hensible, ni perceptible pour un autre. La plus grande joie restera sans doute d’avoir pu partager ces jours avec des passionnĂ©s, amis, connaissances et inconnus. Quand depuis la tribune du 1, ou sur n’importe quel trou, tu poses ton regard sur une foule hallucinante et jamais vue sur un golf qui, comme toi, aime rĂ©ellement et intensĂ©ment le golf ou au moins cette compĂ©tition, tu comprends alors que tu vis quelque chose de magique. Rien Ă  redire sur cette Ryder Cup ? Le bĂ©mol principal que je mettrais est le niveau de golf des amĂ©ricains, bien au-dessous de ce qu’ils ont montrĂ© cette saison. Oui, ils n’ont pas – ou plus par rapport Ă  2016 – cet esprit d’équipe des europĂ©ens. Mais on rappellera que lors de 20 matches sur 28, chaque joueur joue avec sa balle et peut se la jouer individualiste s’il le souhaite. Oui, le parcours a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© soigneusement pour les piĂ©ger et cela a fonctionnĂ©. Mais on parle des meilleurs joueurs du monde qui seraient donc incapables de viser une bande 20m de large au lieu des 30 habituels sur le PGA Tour ? Pas suffisamment forts pour se rĂ©gler au putting en 3 ou 4 jours et s’adapter Ă  une vitesse de greens plus basse que sur le circuit amĂ©ricain oĂč Ă©voluent aussi 2/3 des europĂ©ens. Quelque chose m’échappe vraiment. Donc une question de dĂ©calage horaire, de fatigue, d’éventuelles mĂ©sententes, de manque de motivation, ou un peu de tout ça. En tout cas, merci Ă  Justin Thomas, Jordan Spieth, Tony Finau et Webb Simpson d’avoir donnĂ© le meilleur d’eux-mĂȘmes. CĂŽtĂ© organisation, quelques uns ont soulevĂ© notamment des difficultĂ©s d’acheminement vers et depuis le Golf National. Je ne les ai pour ma part jamais constatĂ©es. Je dirai simplement qu’on ne fait pas entrer 50 Ă  60 mille personnes dans une enceinte comme quelques invitĂ©s dans son salon. Entre la logistique, les infrastructures, la signalĂ©tique, l’accueil toujours souriant du personnel de sĂ©curitĂ© aux abords et Ă  l’intĂ©rieur du Golf, le dĂ©vouement et l’investissement des bĂ©nĂ©voles, je n’ai aucun point de comparaison mais je me suis senti fier de ce qui avait créé et offert aux spectateurs du monde entier. Certes, il y a eu le problĂšme de gestion des poubelles mais qui ne peut rĂ©soudre celui de l’incivilitĂ© et du manque d’éducation de certains, le trust des britanniques dans toute la partie restauration, le grand n’importe quoi de la cinquantaine de suiveurs dans les cordes sur chaque partie, ou encore le petit loupĂ© de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture oĂč nombreux l’attendaient au mĂȘme endroit que pour l’ouverture, et non sur le green du 18. Mais, si je dois mettre un seul carton rouge, ce sera Ă  Ryder Cup Europe qui a bien abusĂ© les dĂ©tenteurs de tickets pour la grande tribune en les installant sur le cĂŽtĂ© et non dans l’axe du trou n°1. Au final, rien qui ne saurait gĂącher la fĂȘte vĂ©cue ! Juste quelques nuages, de temps Ă  autres, dans le grand ciel bleu de cette semaine. Le mot de la fin ? Assister Ă  une Ryder Cup, c’est avoir l’assurance de vouloir le refaire. Sans doute pas en France, pourquoi pas aux Etats-Unis, mais certainement en Italie. Ryder Cup 2018 l’heure du bilan ! Un mois jour pour jour aprĂšs avoir refermĂ© le merveilleux chapitre de la Ryder Cup, Jean -Lou Charon et Pascal Grizot en dressent le bilan. Quel meilleur souvenir gardez-vous personnellement de cette semaine historique pour le golf français ? JLC Je resterai Ă  jamais marquĂ© par l’engouement populaire exceptionnel de cette Ryder Cup. La foule massĂ©e devant les grilles vendredi au petit matin entre chien et loup dans l’attente de rentrer sur le Golf National, les allĂ©es pleines Ă  craquer de monde
 C’est inoubliable. PG Mon meilleur souvenir restera mon arrivĂ©e le vendredi matin et la vision des tribunes du 1 et du 2 se remplissant Ă  une vitesse folle pour chanter et se rĂ©pondre Ă  400 mĂštres d’intervalle comme dans un des plus bruyants stades de football. L’exposition mĂ©diatique du golf a-t-elle Ă©tĂ© Ă  la hauteur de vos espĂ©rances ? JLC Nous sommes particuliĂšrement satisfaits. L’attente Ă©tait forte et lĂ©gitime de la part du monde du golf. Lorsque le moment est venu, dans un temps mĂ©diatique toujours plus concentrĂ©, le golf et la Ryder Cup ont vĂ©ritablement tirĂ© leur Ă©pingle du jeu. Les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s de toutes les grandes chaĂźnes se sont emparĂ©s de l’évĂ©nement. Les radios nationales ont inondĂ© leur antenne de golf. La presse Ă©crite dans son ensemble s’est mobilisĂ©e et l’audience digitale a complĂ©tement explosĂ©. C’est une grande rĂ©ussite. Les Ă©quipes fĂ©dĂ©rales y ont largement contribuĂ©. PG Cette exposition trĂšs positive a Ă©tĂ© dĂ©cuplĂ©e par la prĂ©sence de Tiger Woods. Cela a Ă©tĂ© un accĂ©lĂ©rateur incroyable. Avec ou sans lui, les amĂ©ricains laissent rĂ©guliĂšrement entendre que les audiences peuvent varier du simple ou double. Nous en avons pris la mesure Ă©galement. C’est un peu la cerise sur le gĂąteau. De maniĂšre globale, je suis particuliĂšrement heureux que nous ayons rĂ©ussi ce pari. Pour mettre les français en contact avec le golf et leur montrer le vrai visage de notre sport, nous avions l’obligation de relever ce dĂ©fi mĂ©diatique. Ce n’est pas toutes les semaines que l’on parle de golf dans la matinale d’Europe 1, dans les JT de TF1, France 2, France 3, M6, que les Echos Week-end consacre entiĂšrement un de ses numĂ©ros au golf, que l’Equipe fasse trois de ses Unes sur le golf en l’espace de 8 jours et produise plus de 50 pages sur notre sport. Et la liste est longue. Ne regrettez-vous tout de mĂȘme pas l’absence de diffusion de l’évĂ©nement sur une chaĂźne gratuite ? PG La Ryder Cup ne fait pas partie des grands Ă©vĂ©nements protĂ©gĂ©s. On peut le regretter mais c’est ainsi. Nous avons tout de mĂȘme la chance d’avoir un diffuseur historique et fidĂšle avec le groupe Canal+. Et ils se sont montrĂ©s Ă  la hauteur. DĂ©tenteur des droits de l’évĂ©nement, ils ont dĂ©ployĂ© un important dispositif pour offrir le meilleur de la Ryder Cup Ă  leurs abonnĂ©s. Plus de 2,2 millions de personnes ont ainsi suivi le tournoi. C’est un record absolu pour eux. Alors oui, avec une retransmission sur une chaĂźne gratuite, sur une chaĂźne du service public par exemple, nous aurions certainement fait encore mieux. Mais il fallait une conjonction de deux facteurs une rĂ©elle volontĂ© d’une chaĂźne de diffuser la Ryder et d’entrer en nĂ©gociation avec le groupe Canal+ et deuxiĂšmement un souhait de Canal+ de partager ses droits sur le marchĂ© français. L’histoire s’est Ă©crite diffĂ©remment. Remercions Canal+ d’avoir diffusĂ© quelques heures de la Ryder Cup en clair. Tous les parisiens ont Ă©galement pu suivre la Ryder Cup en direct et en intĂ©gralitĂ© sur un Ă©cran gĂ©ant installĂ© dans la Fan Zone sur le parvis de l’hĂŽtel de ville. Ils n’y Ă©taient pas obligĂ©s. La Ryder Cup est un Ă©vĂ©nement premium. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs sensibles Ă  ces efforts. JLC Nous devons relativiser un peu cette absence de retransmission de l’évĂ©nement ailleurs que sur les antennes du groupe Canal +. L’exposition TV du golf et de la Ryder Cup a Ă©tĂ© trĂšs forte. Les chaĂźnes de TV françaises ne se sont pas cachĂ©es derriĂšre la propriĂ©tĂ© des droits pour justifier un dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la Ryder Cup. Elles ont pris la mesure de l’évĂ©nement et se sont mobilisĂ©es. Je le rĂ©pĂšte. Je ne vais pas bouder mon plaisir d’avoir vu autant de golf dans les grands JT français dont l’audience est, comme vous le savez, trĂšs significative. La prĂ©sence de Tiger Woods a permis de compenser l’absence d’un joueur français. N’est-ce pas lĂ  votre plus grand regret ? PG Oui. Quand on voit comment GrĂ©gory Havret et RaphaĂ«l Jacquelin, en tant qu’assistants de Thomas Bjorn, ont pu communier avec le public, on ne peut s’empĂȘcher de penser que cela aurait Ă©tĂ© fantastique. Mais de l’avis des organisateurs de la Ryder Cup, l’édition 2018 du Golf National a marquĂ© les esprits. On a mis la barre trĂšs haut. L’absence d’un joueur français n’a pas eu d’influence nĂ©gative sur l’impact de l’évĂ©nement en France. JLC Ne croyez pas toutefois que nous n’avons pas fait notre auto critique. Les faits sont lĂ . Nous les connaissons. MalgrĂ© la participation de Victor Dubuisson Ă  la Ryder Cup 2014, nous ne sommes pas parvenus Ă  qualifier nos joueurs lors des deux derniĂšres Ă©ditions. Il y a encore un plafond de verre que nous ne parvenons pas Ă  briser. Nous en avons tirĂ© les leçons. Comme nous l’avons annoncĂ© derniĂšrement, notre politique a Ă©voluĂ© et va continuer Ă  Ă©voluer pour atteindre cet objectif d’avoir des joueurs et des joueuses au plus haut niveau, jouer et gagner des Ă©preuves majeures. CĂŽtĂ© spectateurs, le succĂšs est total. Plan de transports performant, expĂ©rience sur le site Ă  la hauteur du prestige de l’évĂ©nement. De quoi ĂȘtes-vous le plus fier ? JLC D’avoir offert Ă  un grand nombre de nos licenciĂ©s la possibilitĂ© de vivre cette expĂ©rience. Il faut le rappeler. Nous avons nĂ©gociĂ© Ăąprement avec le dĂ©tenteur de droits, dans le respect de la lĂ©gislation europĂ©enne, un quota de places pour les français et une billetterie prioritaire pour nos membres. Je tiens Ă  rappeler que 42% des spectateurs Ă©taient français ! PG Je rejoins Ă©videmment Jean-Lou sur ce point. C’est une fiertĂ© d’avoir atteint cet objectif. Je suis Ă©galement trĂšs fier du plan de transports que nous avons dĂ©ployĂ©. Cette responsabilitĂ© incombait Ă  la FĂ©dĂ©ration française de golf en tant que pays hĂŽte. Nous avons travaillĂ© main dans la main avec les services de l’Etat pour proposer Ă  tous les spectateurs et Ă  nos licenciĂ©s un plan de transports digne des plus grands Ă©vĂ©nements. C’est un travail de plusieurs annĂ©es en coulisses. Un travail de l’ombre. Nos efforts ont payĂ©. GrĂące Ă  ce plan de transports, le Golf National a pu exploiter sa trĂšs capacitĂ© d’accueil. Quand vous avez dĂ©couvert le site fĂ©dĂ©ral plein Ă  craquer et dans une ambiance Ă©lectrique, Ă  quoi avez-vous pensĂ© ? PG MĂȘme si j’en Ă©tais convaincu, je me suis dit que ce site Ă©tait vraiment fait pour la Ryder Cup et que la Ryder Cup devra un jour revenir au Golf National. Le dimanche, voir les spectateurs des trous numĂ©ro 1 et 2 se rĂ©pondre, c’était tout simplement exceptionnel. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu ça ailleurs, Ă  part peut-ĂȘtre Ă  l’Open de Phoenix aux Etats-Unis. Que la Ryder Cup revienne, voilĂ  ce qui m’a traversĂ© l’esprit. JLC On va se remettre doucement d’abord rires. Personnellement, Ă  cet instant, j’étais animĂ© d’un sentiment de fiertĂ© et de reconnaissance. FiertĂ© de prĂ©senter un parcours de ce niveau aux yeux du monde entier et de faire ainsi rayonner le golf français. Et reconnaissance envers les Ă©quipes de terrain qui ont travaillĂ© admirablement et envers les Ă©lus et permanents qui Ă  fin des annĂ©es 80 ont eu cette vision pour ce site. La Ryder Cup a-t-elle rĂ©ellement permis de mettre le golf dans la vie des français ? PG Oui sans contestation. GrĂące Ă  la Ryder Cup, nous avons multipliĂ© les opĂ©rations, dans ou en dehors de nos clubs, pour promouvoir notre sport et le faire dĂ©couvrir au plus grand nombre. Je fais rĂ©fĂ©rence aux initiations gratuites dans nos golfs. Je pense Ă  notre Ryder Cup Golf tour dans 11 grandes villes de France en 2018. Je parle de Saint Quentin en Yvelines et de Paris qui se sont transformĂ©es, Ă  plusieurs reprises, en practice de golf accessible Ă  tous
 Ă  l’occasion de notre opĂ©ration Swing au TrocadĂ©ro en juin 2013 ; au drive des deux capitaines depuis le 1er Ă©tage de la Tour Eiffel lors du One year to go. Je parle aussi du village d’animations de la Ryder Cup sur le parvis de l’hĂŽtel de ville du 20 au 30 septembre qui a accueilli plus de 30 000 personnes et du pavoisement des champs ElysĂ©es du 17 au 30 septembre. Je n’oublie pas non plus le rĂŽle de nos ambassadeurs. Et en particulier celui de Dany Boon qui nous a aidĂ© Ă  repousser les frontiĂšres du golf grĂące Ă  un programme audiovisuel original et son implication dans la promotion du golf dans les mĂ©dias. JLC Nous avons mobilisĂ© toutes les Ă©nergies pour cela. Nous avons travaillĂ© avec nos ligues, nos comitĂ©s dĂ©partementaux et nos clubs pour agir sur tout le territoire national et pas seulement Ă  Paris. Les organes dĂ©centralisĂ©s de la FĂ©dĂ©ration française de golf, ainsi que leurs bĂ©nĂ©voles, ont tĂ©moignĂ© d’un engagement indĂ©fectible, participant Ă  rassembler une foule importante et encadrant avec passion les diffĂ©rents ateliers proposĂ©s Ă  l’occasion du Ryder Cup Golf Tour. La ffgolf, ses ligues et ses comitĂ©s dĂ©partementaux ont renforcĂ© leur lien et ont dĂ©montrĂ© leur capacitĂ© Ă  Ɠuvrer de concert autour d’un grand projet pour leur sport. Avez-vous atteint un public jeune Ă  travers ces actions ? PG En partie. Mais nous avons menĂ© d’autres opĂ©rations qui ciblaient prioritairement les jeunes. GrĂące Ă  un programme pĂ©dagogique pluridisciplinaire original, Mon carnet golf », plus de 47 000 Ă©lĂšves de CM1 et CM2 rĂ©partis sur l’ensemble du territoire ont dĂ©couvert le golf Ă  l’école. Et l’école s’est dĂ©placĂ©e aussi en masse au golf. Ils Ă©taient 6 000 collĂ©giens et Ă©lĂšves d’écoles primaires Ă  faire le dĂ©placement Ă  la Junior Ryder Cup parmi les 10 000 jeunes prĂ©sents au total sur le golf de Disneyland Paris. Une premiĂšre dans l’histoire de cette confrontation des moins de 18 ans. JLC Et il y aura un lendemain. Nous avons bien l’intention de faire perdurer ce carnet en surfant sur l’accueil des Jeux Olympiques 2024. Le golf est de retour dans le programme olympique depuis 2016. Le Golf National accueillera les Ă©preuves de golf. Etes-vous vĂ©ritablement prĂȘts Ă  accueillir ces nouveaux publics ? JLC Nous le sommes car nous avons atteint l’un des objectifs majeurs de notre dĂ©fi Ryder Cup. Nous avons créé Ă  date 98 petits parcours de proximitĂ© destinĂ©s principalement aux joueurs dĂ©butants. Au total, sur la pĂ©riode 2009 – 2018, ces petits golfs ont permis de crĂ©er 17 000 nouveaux joueurs licenciĂ©s alors que 80 000 licences ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s sur la mĂȘme pĂ©riode dans ces nouvelles structures. PG Et nous avons plus d’une centaine de projets en rĂ©serve. C’est un mouvement en profondeur qui a Ă©tĂ© amorcĂ© par la ffgolf. En dĂ©veloppant ce type d’équipements, nous crĂ©ons les conditions pour mettre plus facilement les français au golf et les guider ensuite vers des parcours traditionnels qui proposent une offre parfaitement complĂ©mentaire. Pour mettre les français au golf, vous avez insistĂ© sur les bienfaits du golf sur la santĂ© Ă  travers notamment l’organisation du Ryder Cup Forum Golf et SantĂ©. Une premiĂšre
 PG Ces nouveaux joueurs, nous les captons parce qu’ils trouvent dans le golf, au-delĂ  d’une offre adaptĂ©e, une rĂ©ponse Ă  leurs aspirations. Et les bienfaits de notre sport sur la santĂ© ne sont pas neutres dans les motivations. C’est la raison pour laquelle, avec de cĂ©lĂšbres professeurs et la participation d’Erik Orsenna, nous avons organisĂ© le premier Ryder Cup Forum Golf et SantĂ© le 21 septembre dernier Ă  la fondation Louis Vuitton. GrĂące Ă  la Ryder Cup, nous aurons ainsi Ă©clairĂ© le grand public sur les nombreux atouts de notre sport dans ce domaine. JLC Et les mĂ©dias ont Ă©tĂ© au RDV de cet Ă©vĂ©nement. Je pense Ă  TĂ©lĂ©matin qui a consacrĂ© un large page de son Ă©mission au golf et Ă  la santĂ©. Ou encore Ă  la chronique d’Edwige Coupez de France Info ainsi qu’au reportage consacrĂ© par M6 Ă  ce sujet dans son Ă©mission Sport 6 ». J’en oublie et je m’excuse mais cela illustre bien Pendant plusieurs jours, de nombreux spectateurs Ă©trangers de la Ryder Cup sont venus aussi jouer des parcours français. Pensez-vous que cet effet Ryder Cup va se prolonger dans le temps ? PG C’est certain ! Le potentiel est gigantesque avec pas moins de 7 millions de golfeurs europĂ©ens, amĂ©ricains et asiatiques qui prennent des vacances liĂ©es la pratique du golf. Pour les sĂ©duire, les golfs français se sont appuyĂ©s sur l’expertise et les rĂ©seaux d’Atout France. Plusieurs actions de promotion Ă  l’international, sur les marchĂ©s de proximitĂ© mais Ă©galement plus lointains, ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es. Je n’en citerai que quelques-unes mais elles illustrent parfaitement l’ampleur de l’effort. Premier exemple marquant, l’organisation d’un dĂźner d’influence Ă  Hazeltine au Minneapolis Institute of Art en prĂ©sence de tour-opĂ©rateurs spĂ©cialisĂ©s, agents de voyages, organisateurs d’évĂ©nements, journalistes et influenceurs. Autre exemples l’accueil en France de l’International Golf travel Market 2017, salon international des professionnels du tourisme golf, l’organisation de journĂ©es techniques sur le thĂšme du tourisme Ă  destination des dirigeants de golf ou encore la prĂ©sence d’un Pavillon France sur les Ă©ditions 2014 et 2016 de la Ryder Cup. Sans la Ryder Cup, le golf français n’aurait pas avancĂ© si vite dans la promotion touristique. Elle a donnĂ© un sacrĂ© Ă©lan. Et on ne va pas s’arrĂȘter lĂ . JLC Que dire de plus. L’effet perdure, de nombreux parcours et resorts français, ont des rĂ©servations pour les mois Ă  venir grĂące Ă  ce coup de projecteur de la Ryder Cup ! Je ne sais pas vous dire combien d’annĂ©es la Ryder Cup nous a fait gagner dans ce domaine. Mais je suis certain que cela se compte en dizaines d’annĂ©es. Avons vous Ă©valuĂ© l’impact Ă©conomique de la Ryder Cup ? PG L’impact Ă©conomique prĂ©visionnel est estimĂ© Ă  plus de 200 millions d’euros. Quant Ă  la crĂ©ation de 100 petits parcours de proximitĂ©, ils reprĂ©sentent au total un investissement de 65 millions d’euros dans l’économie française. La Ryder Cup en France c’est aussi ça ! JLC Une Ă©tude du MinistĂšre des sports reposant sur une mĂ©thodologie fixĂ©e par Bercy viendra officiellement valider le montant total de la crĂ©ation de richesses gĂ©nĂ©rĂ©es par l’accueil en France de la Ryder Cup. Votre relation avec les licenciĂ©s s’est-elle renforcĂ©e avec la Ryder Cup ? JLC La ffgolf s’est emparĂ©e de la Ryder Cup pour crĂ©er toujours plus de liens avec ses membres et renforcer sa communautĂ©. Cela s’est traduit de diffĂ©rentes maniĂšres en particulier Ă  travers nos actions pour favoriser les licenciĂ©s dans le processus d’acquisition de billets pour assister Ă  la Ryder Cup. Elle s’est traduite Ă©galement par de multiples initiatives sur le terrain. Je pense en particulier aux trĂšs nombreuses compĂ©titions Cap 2018 auxquelles les golfeurs ont participĂ© massivement. Plus de 70 000 joueurs y ont pris part entre 2012 et 2018. PG La FĂ©dĂ©ration française de golf est reconnue pour la qualitĂ© de son programme relationnel. Nous avons Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  vĂ©ritablement nous prĂ©occuper de nos licenciĂ©s et c’est une de nos prioritĂ©s. Cela passe par le dĂ©ploiement de services adaptĂ©s aux attentes de nos membres. La ffgolf a tĂ©moignĂ© de sa capacitĂ© Ă  recevoir de grands Ă©vĂ©nements
 cela appelle-t-il de nouveaux projets ? PG Notre modĂšle Ă©conomique, avec cette opĂ©ration de crowfounding Ă  grande Ă©chelle, a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Nous avons menĂ© une campagne d’influence trĂšs efficace. Notre budget annoncĂ© a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©. Nous avons pilotĂ© les travaux du golf national avec la plus grande rigueur. Nous avons travaillĂ© main dans la main avec les services de l’état. Nous avons Ă©tendu notre influence et dĂ©veloppĂ© nos partenariats Ă©conomiques. La ffgolf s’est placĂ©e sur l’échiquier du golf mondial. La ffgolf a dĂ©veloppĂ© ses relations au plus haut niveau de l’état. La ffgolf a su mobiliser de grandes entreprises françaises Ă  ses cĂŽtĂ©s Ă  travers son club des partenaires. Et plus largement le monde Ă©conomique grĂące au club 2018 rĂ©servĂ© principalement aux PME. Oui, on peut affirmer, en toute humilitĂ©, que nous avons un savoir-faire. Et cela serait une erreur de ne pas capitaliser dessus dans les annĂ©es Ă  venir. JLC Nous accueillerons les championnats du Monde Amateur en 2022. Et la question se posera pour d’autres grands Ă©vĂ©nements avec en premier lieu, je le rĂ©pĂšte les Jeux Olympiques en 2024. FidĂšle Ă  sa rĂ©putation, rugueux et sans droit Ă  l'erreur, le parcours de l'Albatros, prochain théùtre de la Ryder Cup fin septembre, n'a pas déçu les joueurs qui s'y mesurent depuis jeudi lors de l'Open de France de golf. "Difficile mais juste", synthĂ©tise l'Espagnol Jon Rahm. Deux mots qui rĂ©sument parfaitement ce qu'en disent la plupart des golfeurs qui s'y sont frottĂ©. InaugurĂ© en 1990, le parcours phare du Golf national, situĂ© Ă  Saint-Quentin-en-Yvelines, en rĂ©gion parisienne, accueille le tournoi depuis 1991. A l'Ă©poque, l'Anglais Nick Faldo, six Majeurs au compteur, le qualifiait de "dur mais juste". DĂ©jĂ . Les travaux de rĂ©novation engagĂ©s pour accueillir l'Ă©vĂ©nement, pour un montant d'un peu plus de 7 millions d'euros, ont essentiellement portĂ© sur les systĂšmes de drainage et d'irrigation ainsi que les structures d'accueil du public. Ils n'ont donc pas changĂ© l'Ăąme de l'Albatros. Au contraire, si ce n'est les massifs de genĂȘts qui se rarĂ©fient depuis dix ans, "il ressemble plus en 2018 Ă  ce qu'il Ă©tait par le passĂ©", assure le capitaine de l'Ă©quipe europĂ©enne, le Danois Thomas Björn, prĂ©sent sur le Tour EuropĂ©en depuis 1996. "Si tu trouves comment aborder ce parcours et que tu es malin, tu peux faire un bon rĂ©sultat, mais il faut jouer extrĂȘmement bien", prĂ©vient Rahm, cinquiĂšme golfeur mondial. "Il ne s'agit pas d'aller au tee aire de dĂ©part, ndlr et de frapper aussi fort que possible. Il faut rĂ©flĂ©chir, Ă©labore-t-il. Utiliser plus ou moins tous les coups possibles et surtout les rĂ©ussir." "C'est un trĂšs bon test pour ton golf, abonde l'AmĂ©ricain Justin Thomas, qui dĂ©couvre l'Albatros cette semaine. Tout est devant tes yeux, il n'y a pas de piĂšges cachĂ©s, c'est juste difficile. Donc il faut rĂ©flĂ©chir Ă  comment avancer et sortir les bons coups." Parcours "assez unique" Le mondial Ă©voque un parcours "assez unique" car il combine un grand nombre de difficultĂ©s diffĂ©rentes herbes hautes, eau, arbres, obstacles de sable appelĂ©s bunkers. "Il faut parfaitement contrĂŽler ta balle, ĂȘtre trĂšs prĂ©cis", poursuit-il. "Il faut essayer de jouer les bonnes zones et Ă©viter les mauvais cĂŽtĂ©s parce que, dĂšs que tu rates par lĂ , tu prends cher, c'est une catastrophe", confirme l'habituĂ© Alexander Levy, français et 59e golfeur mondial. "Une fois que tu sors, tu le payes cash, confirme son compatriote Mike Lorenzo-Vera. Il faut rester patient et surtout trĂšs bien jouer au golf. Tu n'as pas le choix, tu ne peux pas t'en sortir avec du 50 %." "Attaquer, je ne pense pas qu'on puisse prendre le Golf National comme ça, sinon il vous le renvoie vite Ă  la tĂȘte", ajoute l'autre tricolore GrĂ©gory Havret. "C'est un parcours sur lequel il faut ĂȘtre trĂšs patient et accepter les mauvais rebonds, les balles qui finissent dans l'eau. On le sait, il y en aura, c'est presque anormal s'il n'y en a pas." L'Albatros a ses morceaux de bravoure. L'Espagnol Sergio Garcia, 19e joueur mondial, huit Ryder Cup consĂ©cutives Ă  son actif, Ă©voque un premier trou "un peu intimidant depuis le tee, avec toutes ces herbes hautes." Thomas, lui, retient les spectaculaires quatre derniers trous entourĂ©s d'eau, "qui produiront immanquablement des rebondissements pendant la Ryder Cup", et Rahm un 18e et dernier trou "dans le top 5 des plus difficiles" qu'il ait eu Ă  jouer. L'Albatros rĂ©compensera-t-il les habituĂ©s europĂ©ens ou les invitĂ©s amĂ©ricains ? RĂ©ponse lors de la 42e Ă©dition de la Ryder Cup, qui oppose tous les deux ans Vieux et Nouveau continents, du 28 au 30 septembre, pour la premiĂšre fois en France. 29/06/2018 161107 - Saint-Quentin-en-Yvelines France AFP - © 2018 AFP

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