đŸŸ Bus Effectuant Le Transport De Touristes

Laflotte de vĂ©hicules Ă©volue elle aussi, avec deux nouveaux bus plus adaptĂ©s Ă  la conduite en ville et un vĂ©hicule 9 places pour le Transport Ă  la demande (TAD). "Sur le Notresite Web est le meilleur qui vous offre CodyCross Bus effectuant du transport de touristes rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des solutions et des astuces. En Lebus + Ă  la demande : Le bus + Ă  la demande est un service de transport Ă  la demande d’adresse Ă  adresse rĂ©servĂ© Ă  des personnes ayant des difficultĂ©s de mobilitĂ©, titulaire d’une RĂ©pondreBus Effectuant Du Transport De Touristes Les solutions pour BUS EFFECTUANT DU TRANSPORT DE TOURISTES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes DĂ©couvrezles lieux, les monuments et les attractions les plus emblĂ©matiques de Valence avec le bus hop-on, hop-off. Vous pouvez choisir entre deux types de tickets: le ticket de 24 heures et celui de 48 heures. Notre service propose 17 arrĂȘts le long de l'itinĂ©raire. Vous pouvez monter et descendre Ă  n'importe lequel de ces arrĂȘts ElornBus et Cars vous propose son service de location de cars et bus avec chauffeur en France et en Europe. Paris, Bordeaux, Nantes, la CĂŽte d’Azur, Londres, Lisbonne, Barcelone, Prague. Rejoignez facilement toutes les vzfT. Animateur/trice de sĂ©jours adaptĂ©s pour adultes en situation de handicap H/FAnimateur/trice de sĂ©jours adaptĂ©s pour adultes en situation de handicap... ...rĂ©elle envie de bien faire. - Bonne adaptation est nĂ©cessaire - Sens de l'... LCVLOISIRS CULTURE VACANCESChĂąlons-en-Champagne, MarneCONCEVOIR UNE SOLUTION DIGITALE ADAPTÉE - CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE H/F ...transformation digitale et relever les dĂ©fis de demain, les organisations doivent s'adapter aux Ă©volutions technologiques et innover. A travers cette formation,... ChĂąlons-en-Champagne, MarneSOUTIEN SCOLAIRE EN MATHÉMATIQUES NIVEAU 3ÈME À CHALONS EN CHAMPAGNE H/F € a €/heureDonnez des cours de soutien scolaire Ă  domicile Ă  CHALONS EN CHAMPAGNE. Description du cours MathĂ©matiques en 3Ăšme Ă  raison d'1h00, 1 fois / sem.... ChĂąlons-en-Champagne, Marnecherche nounou pour garde mercredi et vacances scolaires - ChĂąlons-en-Champagne ...notre fille de 3, 5ans les mercredis et si possible, durant les vacances scolaires. La garde est possible soit au domicile de l'assistante maternelle... ChĂąlons-en-Champagne, MarneCherche nounou Ă  domicile ou chez elle pour moitiĂ© des vacances scolaires - ChĂąlons-en-Champagne ...nounou peut venir Ă  domicile, ce serai juste pour la moitiĂ© des vacances scolaires sur l'annĂ©e 2022-2023 et voir par la suite, le papa Ă  l'autre moitiĂ©... ChĂąlons-en-Champagne, MarneOfficier chargĂ© de la communication H/F CDI ...CuriositĂ© intellectuelle, capacitĂ©s d'adaptation et d'auto-formation ; Bonne... ...quel que soit le cursus scolaire. PrĂ©-requis Savoir nager... ChĂąlons-en-Champagne, MarneBaby Sitting Ă  domicile H/F ...Organiser des activitĂ©s ludiques et adaptĂ©es. Effectuer ou aider l’enfant Ă ... ...ĂȘtes disponible toute l’annĂ©e scolaire ? Vous disposez d’une expĂ©rience... Emploi en CDITemps partielChĂąlons-en-Champagne, MarneChauffeur de Bus H/F ... - D'effectuer les ramassages scolaires. - De vĂ©rifier et prendre soin... ...transport de voyageurs. Disponible, adaptable, responsable, ponctuel,... ChĂąlons-en-Champagne, MarneGarde d'Enfants ChĂąlons en Champagne H/F ...enfants, aide aux seniors, soutien scolaire. Humaine, dynamique, experte,... ...des jeux et des activitĂ©s adaptĂ©s Ă  leur Ăąge, grĂące Ă  notre mĂ©thode... ChĂąlons-en-Champagne, MarneAuxiliaire de Vie Ă  ChĂąlons en Champagne H/F ...enfants, aide aux seniors, soutien scolaire. Humaine, dynamique, experte,... ...de chez vous. - D'un planning adaptĂ© Ă  vos disponibilitĂ©s. - D'un tĂ©lĂ©phone... ChĂąlons-en-Champagne, MarneChargĂ© de projet Atlas de la BiodiversitĂ© communale ...habitants, Ă©lus, associations, scolaires, entreprises
 en les rendant acteurs... ..., rigueur, polyvalence, adaptabilitĂ© - CapacitĂ© Ă  rendre compte... ChĂąlons-en-Champagne, MarneFemme - Homme de MĂ©nage Ă  ChĂąlons-En-Champagne Temps Plein H/F1 645 € a 1 674 € ...enfants, aide aux seniors, soutien scolaire. Humaine, dynamique, experte,... ...de chez vous et un planning adaptĂ© Ă  vos contraintes personnelles.... Emploi en CDITemps completChĂąlons-en-Champagne, MarneChef de bureau rayonnement H/F CDI ...connaissances liĂ©es Ă  la Marine avec un diplĂŽme de validation en fin d'annĂ©e scolaire juin. Ces Ă©quipes participent Ă©galement, avec leurs stagiaires... Emploi en CDITravail le weekendChĂąlons-en-Champagne, MarneMulti MĂ©tiers Aide Ă  Domicile Ă  Chalons en Champagne Temps Plein H/F1 645 € ...enfants, aide aux seniors, soutien scolaire. Humaine, dynamique, experte,... ...de chez vous. - Un planning adaptĂ© Ă  vos disponibilitĂ©s. - Des formations... ChĂąlons-en-Champagne, MarneCONDUCTEUR DE BUS ...varie avec le type de transport lignes rĂ©guliĂšres, tourisme, transport scolaire, PMR, ...Permis DFimo Fco en cours de validitĂ©Carte conducteur... Emploi en CDIEmploi en CDDTemps completChĂąlons-en-Champagne, MarneConsultant Immobilier H/F30k € a 100k €/an ...professionnalisme et proximitĂ© ? DĂ©butant ou expĂ©rimentĂ© en immobilier, SAFTI s’adapte Ă  vos exigences et accompagne votre projet. Profil - Que vous... ChĂąlons-en-Champagne, MarneMandataire Immobilier H/F30k € a 100k €/an ...conjuguer indĂ©pendance, professionnalisme et proximitĂ© ? DĂ©butant ou expĂ©rimentĂ© en immobilier, SAFTI s’adapte Ă  vos exigences et accompagne votre MarneConsultant Immobilier H/F30k € a 100k €/an ...professionnalisme et proximitĂ© ? DĂ©butant ou expĂ©rimentĂ© en immobilier, SAFTI s’adapte Ă  vos exigences et accompagne votre projet. Profil - Vous dĂ©butez... ChĂąlons-en-Champagne, MarneAgent IndĂ©pendant Immobilier H/F30k € a 100k €/an ...conjuguer indĂ©pendance, professionnalisme et proximitĂ© ? DĂ©butant ou expĂ©rimentĂ© en immobilier, SAFTI s’adapte Ă  vos exigences et accompagne votre MarneNounou en perisco - ChĂąlons-en-Champagne ...mercredi car je finis Ă  19h. Elle aura peut ĂȘtre une activitĂ©e extra scolaire le mercredi Ă  voir par la suite. À commencer Ă  partir de lundi 5... ChĂąlons-en-Champagne, Marne 1. Introduction 1MalgrĂ© l’importance et la vaste diffusion Ă  l’échelle mondiale des services de bus touristiques, peu de recherches se sont penchĂ©es sur ce phĂ©nomĂšne ; celles qui l’ont fait se sont focalisĂ©es en particulier aux promoteurs, au tracĂ© des parcours et aux effets sur l’espace urbain Cunin et Rinaudo, 2008 ; Daniels et al., 2018 ; Farias, 2010a, 2010b ; Lumsdon, 2008. De façon complĂ©mentaire Ă  ces travaux, l’objectif de cet article est de s’intĂ©resser aux usages et pratiques de ce service par les touristes. PlutĂŽt que de le considĂ©rer de façon trop simpliste, et selon la connotation nĂ©gative classique qui apparaĂźt, on le verra, dans les propos de certains touristes, comme un symbole du tourisme de masse », la proposition de cet article consiste en effet Ă  envisager les bus touristiques comme une vĂ©ritable technologie spatiale Équipe MIT, 2002 qui aide les individus Ă  gĂ©rer cet horizon d’altĂ©ritĂ© » Lazzarotti, 2006 que constitue le lieu touristique. Cela constitue ainsi une entrĂ©e fondamentale pour la comprĂ©hension des maniĂšres dont les touristes font avec l’espace les individus et leurs pratiques sont au cƓur de ce systĂšme. Cela permet d’investir autrement la question de recherche suivante dans quelle mesure les individus sont-ils capables d’habiter touristiquement une mĂ©tropole ? 2Cette analyse fait suite Ă  une rĂ©flexion sur les parcours des touristes qui n’utilisent pas les bus touristiques Ă  Los Angeles Lucas, 2018 l’enquĂȘte montre une grande diffĂ©rence, notamment dans l’ampleur des cheminements, selon la maĂźtrise de techniques dont dispose les individus. Il s’agit ici de complĂ©ter l’investigation en envisageant l’autre face de ce problĂšme, en se focalisant spĂ©cifiquement sur les arbitrages des touristes qui font appel Ă  un service proposant un itinĂ©raire touristique dĂ©fini. Le point de dĂ©part de la rĂ©flexion consiste Ă  insister sur l’idĂ©e qu’habiter – entendu ici dans son acception dĂ©signant le faire avec de l’espace » Stock, 2012 – ne va pas de soi, n’est pas Ă©vident. Au contraire, la pratique d’un lieu, et Ă  plus forte raison s’il n’est pas familier et s’il possĂšde un degrĂ© d’altĂ©ritĂ© plus ou moins important ce qui est le cas en situation touristique, est problĂ©matique. L’une des perspectives thĂ©oriques dĂ©fendue ici consiste Ă  envisager toute configuration urbaine comme un enchevĂȘtrement d’épreuves spatiales habiter consiste alors Ă  faire avec » diffĂ©rentes Ă©preuves spatiales. Ce cadre thĂ©orique s’appuie sur la proposition de Michel Lussault 2013 de dĂ©gager six compĂ©tences spatiales Ă©lĂ©mentaires. L’hypothĂšse soutenue ici est que ces compĂ©tences ne sont ni Ă©lĂ©mentaires ni spĂ©cifiquement spatiales tout du moins qu’il est possible d’envisager d’autres types de compĂ©tences pouvant intervenir dans les maniĂšres de faire avec de l’espace. La perspective adoptĂ©e suggĂšre plutĂŽt de partir des problĂšmes auxquels les compĂ©tences sont supposĂ©es apporter des solutions, pour essayer de comprendre comment les individus rĂ©solvent ou non ces problĂšmes, quelles compĂ©tences ils mobilisent ou non. La proposition est donc de dĂ©gager des Ă©preuves spatiales. De façon synthĂ©tique, il est possible d’en dĂ©gager au moins trois grandes familles i placement, ii distances, iii limites. Ces Ă©preuves sont de nature et d’intensitĂ© variables, d’une part selon la configuration spatiale, d’autre part en fonction de la personne qui y est confrontĂ©e. Chaque espace, quelle que soit son Ă©chelle d’une piĂšce au monde, implique ce genre d’épreuves tout individu se trouve constamment dans l’obligation de rĂ©pondre Ă  ces enjeux. Pour gĂ©rer ces Ă©preuves, la posture dĂ©fendue est que les individus doivent mobiliser i un stock de connaissances » Schutz, 1987, que l’on peut dĂ©finir synthĂ©tiquement comme l’ensemble des informations dont dispose un individu, et ii des compĂ©tences – que l’on entend ici, suivant une expression de Wittgenstein 1984, comme la maĂźtrise de techniques, nĂ©cessaire pour littĂ©ralement mettre en pratique » ces connaissances. 3Le cheminement peut s’intĂ©grer Ă  l’épreuve que constitue la gestion des distances. Mais cela va plus loin que d’aller d’un point A Ă  un point B de façon plus complexe, cela correspond Ă  l’élaboration et Ă  la rĂ©alisation d’un itinĂ©raire, c’est-Ă -dire tout Ă  la fois la mise en relation pratique mais Ă©galement la mise en sens d’un ensemble de lieux. Établir et rĂ©aliser un parcours dans l’espace urbain, cheminer entre les diffĂ©rents lieux touristiques d’une agglomĂ©ration est un dĂ©fi majeur. C’est prĂ©cisĂ©ment cet aspect qui est au cƓur du systĂšme des circuits effectuĂ©s par les bus touristiques. L’objectif de ce papier est de discuter l’utilisation des bus touristiques Ă  l’aune des compĂ©tences/connaissances des individus, en avançant l’hypothĂšse que ce service, tout en Ă©tant une pratique touristique en tant que telle, constitue en mĂȘme temps une technologie spatiale utilisĂ©e par les individus pour faire plus facilement avec l’espace. Le bus n’est pas qu’une attraction, mais un outil permettant non seulement d’apporter une rĂ©ponse Ă  la gestion des distances mais plus encore Ă  la mise en relation des lieux. 1 Inversement, il ne faudrait pas non plus ignorer le fait que Los Angeles est une agglomĂ©ration beau ... 4L’enjeu du parcours est proĂ©minent Ă  Los Angeles, sans doute plus qu’ailleurs l’agglomĂ©ration, qui fut la premiĂšre ville amĂ©ricaine » Weinstein, 1996, s’est progressivement dĂ©veloppĂ©e Ă  partir d’une urbanitĂ© Ă  la fois privĂ©e d’espace public Ghorra-Gobin, 1997 et de mĂ©triques pĂ©destres LĂ©vy, 1999, la plage Ă©tant l’un des rares espaces communs de cette agglomĂ©ration Augustin, 2001. De façon synthĂ©tique, la configuration urbaine de Los Angeles se caractĂ©rise ainsi tout Ă  la fois par i un Ă©talement urbain considĂ©rable, ii une urbanisation qui ne s’est pas constituĂ©e autour d’un centre et iii la prĂ©gnance de la mĂ©trique automobile1. Plus encore, le Central Tourists District Duhamel et Knafou, 2007, c’est-Ă -dire les lieux oĂč l’on peut constater la prĂ©sence visible et importante des touristes », qui correspond au centre-ville pour les autres mĂ©tropoles, s’étale ici sur une trentaine de kilomĂštres Fainstein et Gladstone, 2001 ; Lucas, 2014. Ces caractĂ©ristiques impliquent deux consĂ©quences majeures pour les touristes quant Ă  la maniĂšre d’habiter cette mĂ©tropole l’espace touristique est trĂšs Ă©talĂ© et la mĂ©trique pĂ©destre n’est pas pertinente pour se dĂ©placer d’un lieu Ă  un autre. Au regard de ces spĂ©cificitĂ©s, le concept de MĂ©tapole touristique a Ă©tĂ© proposĂ© pour qualifier cette aire urbaine en tant que lieu touristique Lucas, 2011. 5Afin d’investir empiriquement cette question, cet article analyse, aprĂšs une rapide description du systĂšme dans le contexte angeleno, la maniĂšre dont cette technologie spatiale est intĂ©grĂ©e dans les arbitrages effectuĂ©s par les touristes concernant la gestion des distances et l’établissement d’un parcours pour dĂ©couvrir la mĂ©tropole. L’argumentation s’appuie sur une connaissance pratique de Los Angeles, nourrie par une expĂ©rience de cinq terrains d’un mois, effectuĂ©s Ă  diffĂ©rentes saisons Lucas, 2014. L’entretien avec des touristes a constituĂ© la technique au cƓur du dispositif mĂ©thodologique de cette enquĂȘte. Ainsi, prĂšs de soixante-dix entretiens, de durĂ©e et de qualitĂ© variables, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec des touristes ; une trĂšs large majoritĂ© d’entre eux s’est dĂ©roulĂ©e sur place, notamment au Motel 6 d’Hollywood, qui a Ă©tĂ© l’un de nos lieux de sĂ©jour et dont le hall d’accueil Ă©tait particuliĂšrement adaptĂ© Ă  la conduite des entretiens. Afin de limiter les biais on peut faire l’hypothĂšse que les touristes choisissant un mĂȘme emplacement ont un profil relativement similaire, une autre partie des entretiens a Ă©tĂ© effectuĂ©e dans d’autres contextes, par exemple sur la passerelle qui offre un point de vue sur le Hollywood Sign ou en abordant directement les individus dans certains lieux touristiques. Quelques entretiens ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans d’autres situations, l’un par exemple Ă  Chicago avec un Australien, et quelques autres lĂ  oĂč la recherche Ă©tait dirigĂ©e. Cette recherche sur les pratiques et les discours des touristes s’est appuyĂ©e de façon complĂ©mentaire sur la prise en compte de commentaires de touristes sur Tripadvisor, afin d’accĂ©der Ă  des discours non sollicitĂ©s, sans le biais des questions posĂ©es par le chercheur ce qui est postĂ© sur cette plateforme correspond alors Ă  de vĂ©ritables enjeux pour les utilisateurs, suffisamment importants Ă  leurs yeux pour justifier le temps pris pour l’exprimer. Le critĂšre central dans la constitution de l’échantillon Ă©tait d’obtenir la diversitĂ© la plus large possible non seulement des profils sociologiques nationalitĂ©, Ăąge – les touristes interrogĂ©s Ă©tant finalement tous issus de la classe moyenne mais Ă©galement des maniĂšres de faire avec l’espace modes de dĂ©placement, lieux de sĂ©jour, etc.. L’intĂ©rĂȘt des entretiens Ă©tait d’apprĂ©hender le discours de justification des touristes quant Ă  leurs maniĂšres de faire avec l’espace Ă  Los Angeles il s’agissait de suivre les personnes dans leurs raisonnements en soulevant les contradictions, les paradoxes, et en les mettant en perspective avec les observations rĂ©alisĂ©es in situ. Il ne s’agissait donc pas d’aboutir Ă  une simple description de leurs sĂ©jours et de leurs pratiques, mais plutĂŽt de cerner les stratĂ©gies, les tactiques et les arbitrages qu’ils mettent en place pour habiter touristiquement cette mĂ©tropole, de comprendre les logiques qui prĂ©sidaient Ă  leurs choix dans la façon de se placer, de se dĂ©placer, de parcourir l’espace urbain. Le guide d’entretien, tout autant que l’analyse de ces entretiens, a consistĂ© Ă  saisir ce que les individus peuvent, mais peut-ĂȘtre plus encore sur ce qu’ils ne peuvent pas faire, notamment en identifiant le lexique issu du registre de la capacitĂ© je peux/ je ne peux pas » ; je sais/ je ne sais pas ». 6Plus spĂ©cifiquement pour cette problĂ©matique des bus touristiques, le dispositif mĂ©thodologique a reposĂ© sur deux stratĂ©gies d’enquĂȘte supplĂ©mentaires. La premiĂšre a consistĂ© Ă  participer Ă  des circuits pour en comprendre le fonctionnement de l’intĂ©rieur, relever les routes effectivement empruntĂ©es et donc les sĂ©lections spatiales Ă©tablies Ă  travers l’espace urbain, noter les Ă©lĂ©ments mis en avant dans le discours des opĂ©rateurs et saisir les rĂ©actions et pratiques des touristes. Cela correspondait pleinement Ă  des sessions d’observation participante. La deuxiĂšme stratĂ©gie rĂ©sulte du fait d’avoir rĂ©ussi Ă  sympathiser avec le propriĂ©taire de l’une de ces petites entreprises de vans touristiques sur Hollywood Boulevard, Joseph. GrĂące Ă  une prĂ©sence lĂ©gitimĂ©e, il a ainsi Ă©tĂ© possible d’ĂȘtre au cƓur de cette pratique en passant de nombreuses heures pleinement immergĂ© sur leur stand pour effectuer des sĂ©ances d’observation – cette fois-ci afin de comprendre les stratĂ©gies des vendeurs, les interactions avec les touristes, les pratiques de ces derniers – mais Ă©galement en ayant la possibilitĂ© d’aborder les touristes qui attendaient leur tour voir illustration 1. Le raisonnement proposĂ© repose sur toute cette connaissance issue du terrain et surtout sur la restitution des observations de longs extraits d’entretiens permettant d’avoir une description prĂ©cise des pratiques par les protagonistes eux-mĂȘmes et la succession de petits extraits montrant la rĂ©currence des arguments justificatifs avancĂ©s par les touristes et attestant l’arrivĂ©e Ă  un certain degrĂ© de saturation des donnĂ©es. Illustration 1. Stand d’une entreprise de vans touristiques, lieu d’enquĂȘte CrĂ©dit auteur juillet 2012, Hollywood Bd/Vine 2. Controverses et dĂ©limitation de l’espace touristique 7Les services de bus touristiques ne sont ni nouveaux, ni rĂ©cents. Catherine Cocks montre en effet comment cette technologie a Ă©tĂ© un outil permettant la dĂ©couverte des mĂ©tropoles amĂ©ricaines dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle like the railroads and hotels, the sight-seeing cars sought to provide an ideal social space removed from the urban masses 
 it was the modern, efficient way to get the job done right. Cocks, 2001, p. 167 8Actuellement considĂ©rĂ© comme un service populaire, utilisĂ© par les masses », ce dispositif Ă©tait autrefois utilisĂ© par les Ă©lites » pour Ă©viter toute promiscuitĂ© avec la foule. Si ce rĂŽle de protection peut se comprendre dans le contexte des mĂ©tropoles amĂ©ricaines de l’époque, c’est-Ă -dire celui d’un environnement hostile, peu urbain » en quelque sorte toujours selon l’auteure ibid., qu’en est-il aujourd’hui ? 9Technologie spĂ©cifiquement touristique, destinĂ© au sightseeing, Ă  la dĂ©couverte de l’espace urbain, le bus touristique » est devenu un Ă©quipement indispensable, gĂ©nĂ©rique – dans la mesure oĂč on le retrouve systĂ©matiquement – des mĂ©tropoles toute mĂ©tropole touristique se doit d’avoir un service de bus touristiques. Il s’agit donc d’un indicateur non seulement de la touristicitĂ© d’un lieu, mais aussi du niveau de cette touristicitĂ© il faut que l’espace urbain, le nombre d’attractions touristiques » et le nombre de touristes soient suffisamment importants pour justifier la prĂ©sence de ce service. S’interroger Ă  ce sujet ne revient donc pas Ă  restreindre l’argumentation Ă  un cas spĂ©cifique ici, celui de Los Angeles mais Ă  rendre possible une mise en perspective avec d’autres situations et s’interroger sur des logiques plus gĂ©nĂ©rales quant aux maniĂšres dont les individus habitent touristiquement les mĂ©tropoles. 2 Selon les chiffres qui m’ont Ă©tĂ© communiquĂ©s par Starline, la principale compagnie de circuits tour ... 10Pour autant, si le dispositif de bus touristiques est gĂ©nĂ©rique aux mĂ©tropoles, on peut toutefois postuler que ce phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement important Ă  Los Angeles dans la mesure oĂč deux types diffĂ©rents de services coexistent des bus, qui proposent diffĂ©rents arrĂȘts au sein de l’agglomĂ©ration et correspondent au service que l’on retrouve classiquement dans les autres mĂ©tropoles et des vans, dont le pĂ©rimĂštre d’action se limite Ă  Beverly Hills et Ă  la dĂ©couverte des villas des stars du cinĂ©ma. Cela participe d’une autre particularitĂ© qui complexifie la situation Ă  Los Angeles plus que l’ampleur considĂ©rable du phĂ©nomĂšne qui tĂ©moigne du succĂšs de cette pratique2, c’est sa manifestation ostensible sur le Walk of Fame de Hollywood Boulevard, que l’on observe rapidement en enquĂȘtant sur place, qui interpelle tout Ă  la fois les touristes c’est un phĂ©nomĂšne qu’ils ne peuvent pas ignorer, ce point sera abordĂ© au cours de la rĂ©flexion mais aussi le chercheur, obligeant ce dernier Ă  le considĂ©rer pour en comprendre les ressorts et la maniĂšre dont il s’insĂšre au sein des pratiques touristiques. Sur moins d’un kilomĂštre, ce n’est pas moins d’une vingtaine de compagnies, proposant aux touristes de faire une visite guidĂ©e, que l’on peut recenser sur cette partie du boulevard. Il n’y a que sur cette partie d’Hollywood Boulevard que le touriste est confrontĂ© Ă  une telle situation. La concurrence est donc Ăąpre entre les opĂ©rateurs, mĂȘme si des collaborations existent Ă  partir d’affinitĂ©s individuelles la lutte des places » Lussault, 2009 doit ici s’entendre au sens propre, avec des rixes entre membres de compagnies diffĂ©rentes Martin, 2015. Pour autant, il existe une certaine stabilitĂ© et l’on retrouve chaque compagnie au mĂȘme endroit d’un jour Ă  l’autre, l’emplacement Ă©tant louĂ© Ă  un coĂ»t plus ou moins important l’un des responsables m’a indiquĂ© payer 3 000 dollars par mois. En dĂ©pit de ce prix, il remarquait que ce placement Ă©tait pourri » pour reprendre exactement son qualificatif car se situant Ă  l’extrĂ©mitĂ© est du Walk of Fame, au croisement avec Vine Street la concentration des touristes y est beaucoup moins importante du fait du relatif Ă©loignement par rapport aux principales attractions » du lieu situĂ©es Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest, un grand nombre de touristes ne se promenant pas jusqu’à cette extrĂ©mitĂ© du boulevard. 11Ces tensions sont le tĂ©moin de l’importance de cette activitĂ© et donc du caractĂšre crucial de l’enjeu auquel elle rĂ©pond. Les opĂ©rateurs sont confrontĂ©s Ă  des rĂ©glementations par rapport Ă  leur parcours et sont obligĂ©s de soumettre le tracĂ© du circuit Ă  certaines restrictions. C’est par exemple le cas Ă  Beverly Hills, oĂč s’effectue le transfert entre le circuit jaune » et le circuit rouge » celui-ci se rĂ©alise dans une rue annexe, Ă  l’arriĂšre-plan des rues emblĂ©matiques de la municipalitĂ©. MalgrĂ© les rĂ©glementations, ces circuits provoquent un conflit d’usage de l’espace public des associations de rĂ©sidents de Beverly Hills et de Hollywood se plaignent du bruit occasionnĂ© par la frĂ©quence du passage des bus touristiques. On weekends, it’s every 10 minutes », tĂ©moigne ainsi dans le Los Angeles Times le rĂ©sident d'une rue rĂ©guliĂšrement empruntĂ©e Martin, 2011. Cette Ă©conomie fait donc controverse, Ă  diffĂ©rents aspects. Illustration 2. Circuit des bus touristiques de la compagnie Starline Source reproduit avec autorisation 12Les bus touristiques ne font pas le tour de la ville » mais seulement d’une relativement petite portion de l’aire urbaine – une trentaine de kilomĂštres – autour du Westside entre Downtown Los Angeles et Santa Monica voir illustration 2. L’enjeu de dĂ©limitation de l’espace touristique se trouve ainsi Ă©galement au cƓur de ce systĂšme. Cette opĂ©ration de dĂ©limitation nous renseigne sur les lieux que les promoteurs veulent dĂ©signer comme attraction, et de ce fait fournit une autre illustration de l’espace touristique de Los Angeles. Le choix d’une avenue au dĂ©triment d’une autre reprĂ©sente une sĂ©lection cruciale en dĂ©finissant un parcours préétabli Ă  travers la ville, ces services indiquent d’une façon certaine aux touristes que ce qui est intĂ©ressant Ă  voir » est lĂ  et pas ailleurs. Les utilisateurs de ces services confient aux opĂ©rateurs le soin d’établir ce parcours et de les guider Ă  travers les lieux les plus remarquables, sans qu’il s’agisse toutefois d’une confiance aveugle un trop grand dĂ©calage entre le tour visite effectuĂ© et les attentes des utilisateurs nuirait au succĂšs commercial de l’entreprise. D’ailleurs, le tracĂ© ainsi dĂ©fini corrobore l’ensemble des autres indicateurs permettant de cartographier l’espace touristique de Los Angeles et rend particuliĂšrement visible le fait que ce dernier fonctionne de maniĂšre rĂ©ticulaire, autour de nodalitĂ©s Soja, 2004 constituant un modĂšle polycentrique. 3. Le bus touristique une alternative Ă  la voiture 3 Brandycat » 25-34 ans, rĂ©sidant dans le Berkshire, sur un forum de TripAdvisor datant du 7 fĂ©vr ... 13La premiĂšre modalitĂ© de tour envisagĂ©e est celle rĂ©alisĂ©e par les bus touristiques, que l’on peut donc considĂ©rer comme le dispositif touristique classique des mĂ©tropoles. Ils sont destinĂ©s Ă  effectuer de longues distances Ă  travers la partie de Los Angeles allant de Downtown Ă  Santa Monica en passant par le Westside voir illustration 2. Ils utilisent les grands axes de circulation et font de multiples arrĂȘts, au niveau desquels les passagers peuvent monter/descendre. L’idĂ©e dĂ©fendue ici est qu’ils servent non seulement Ă  la dĂ©couverte de la mĂ©tropole dans son ensemble », mais aussi de moyen de transport Ă  une maniĂšre spĂ©cifiquement touristique de gĂ©rer les distances. On retrouve trĂšs clairement cette idĂ©e de ne pas conduire dans la rĂ©action sur Tripadvisor d’une jeune touriste anglaise3 We were thinking of not driving in to give ourselves a break – we're doing a lot of driving over 20 days and thought a bus tour might be nice way to relax for a couple of hours hopefully in the sun on the top deck! 14Contrairement Ă  la plupart des cas oĂč l’utilisation de ce service est dĂ©cidĂ©e sur le moment par les touristes, celle-ci est ici envisagĂ©e par la personne avant mĂȘme le dĂ©part cela tend Ă  indiquer une prĂ©paration poussĂ©e du sĂ©jour en amont, avec un point de vue global sur le sĂ©jour et une prĂ©vision des consĂ©quences inhĂ©rentes Ă  ce genre de pratiques touristiques – cette capacitĂ© Ă  se projeter dĂ©coulant sans doute d’expĂ©riences passĂ©es. Cet extrait rĂ©vĂšle le versant stratĂ©gique » – pour reprendre l’expression de Michel de Certeau – des pratiques touristiques. On peut supposer qu’il en est de mĂȘme pour Danny australien, Perth, la trentaine, qui est dĂ©jĂ  venu deux fois Ă  Los Angeles. MĂȘme si l’agglomĂ©ration n’est donc plus inconnue pour lui, sa pratique de la mĂ©tropole Ă©tant informĂ©e par ses prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences, elle reste un lieu du hors-quotidien, imprĂ©gnĂ©e d’une forte altĂ©ritĂ© Yes, I don’t have a car here, there is so much traffic, so it’s probably easiest to walk. I take a bus, the hop on/ hop off » tour. It was ok, because we stopped in many places, it was informative because they explained a lot of things, I also wanted to get to the beach so it was ok. I take the bus because it takes the main routes I wanted to go to. I wanted to go to Santa Monica, in Downtown
 so I just paid for one pass. I didn’t go by myself and get lost
 but it’s stopping and starting all the times. If it was a direct route it would be easy. It’s not so far, it’s just because of the traffic. 15La prĂ©dominance de la mĂ©trique automobile, et surtout la circulation trĂšs importante sont des Ă©lĂ©ments handicapants du point de vue de cet individu pour habiter touristiquement la mĂ©tapole. MalgrĂ© sa connaissance du lieu, la configuration spatiale de Los Angeles reprĂ©sente toujours une Ă©preuve, notamment par rapport Ă  la question de la gestion des distances entre les lieux. Il estime ne pas avoir la maĂźtrise technique suffisante pour conduire Ă  Los Angeles c’est une conduite inversĂ©e par rapport Ă  l’Australie et pour se repĂ©rer. Le fait de ne pas se sentir capable de conduire l’incite Ă  choisir le bus touristique comme moyen de dĂ©placement, plutĂŽt que de louer une voiture ; et s’il n’opte pas pour les transports en commun – il indique ne pas utiliser le mĂ©tro parce qu’il prĂ©fĂšre to stay out on the street » –, dont le pass journalier est de seulement quelques dollars contre une quarantaine de dollars par personne pour le ticket d’un bus touristique mais objectivement plus lents du fait du nombre d’arrĂȘts plus important, et moins adĂ©quats pour le sightseeing, on peut faire l’hypothĂšse que c’est parce qu’il n’a pas l’habitude de les utiliser au quotidien, qu’il n’en a pas la maĂźtrise. Cet exemple illustre le fait que certains touristes peuvent encore faire appel Ă  ce genre de services mĂȘme en connaissant dĂ©jĂ  la mĂ©tropole. 16Ce n’est pas du tout le cas de Paul-Henri, qui fait l’expĂ©rience de Los Angeles pour la premiĂšre fois dans une situation particuliĂšrement atypique ĂągĂ© de 21 ans, nĂ© Ă  Paris, il est Ă  Los Angeles pour seulement 10 heures, dans le cadre d’une correspondance entre son vol arrivant de MontrĂ©al – oĂč il Ă©tait en vacances – et celui vers la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč il doit retrouver son amie avant de retourner Ă  Sydney, oĂč il Ă©tudie J’ai 11 heures d’attente Ă  l’aĂ©roport, donc lĂ  j’en profite... J’ai pris un bus... Un bus qui fait le tour, Hollywood, Venice Beach et tout... Pour l’instant, c’est que le dĂ©but, mais vu que ça fait 100 kilomĂštres de long cette ville, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© prendre un bus qui fait tout direct plutĂŽt que de me balader tout seul en taxi quoi ! 
 Je suis arrivĂ© Ă  l’aĂ©roport. Je suis allĂ© Ă  un point information. Ils m’ont dit d’aller au Hilton du LAX 
 AprĂšs... ça Ă  l’air vachement dur de visiter Los Angeles par soi-mĂȘme ; ça a l’air tellement immense... En avion, quand on arrive Ă  l’aĂ©roport, on met quinze minutes pour voir la ville en entier 
. Moi je trouve que c’est pas mal, pour les gens dans mon cas en tout cas. Pour quelqu’un qui reste deux semaines, je trouverai ça un peu stupide. Parce que c’est vraiment... c’est vraiment le piĂšge Ă  touristes quoi. Enfin, moi je ne suis pas trop pour les trucs touristiques Ă  la base, donc c’est une premiĂšre fois le bus ! Mais pour quelqu’un qui a deux jours, ou mĂȘme comme moi un aprĂšs-midi, c’est super et c’est pas trĂšs cher en plus 
. Mais sinon, j’aime pas passer pour un touriste ! J’aime pas avoir un gros sac Ă  dos, des bottes de randonnĂ©e et tout le bordel... J’aime bien arriver mine de rien quoi, et puis... je suis pas forcĂ©ment dans l’ambiance oĂč j’ai envie d’ĂȘtre avec plein de mecs qui sont lĂ  en vacances en mĂȘme temps, tu vois
 Tu fais un tour de bus Ă  Los Angeles, tu fais un tour de bus Ă  MontrĂ©al ou Ă  Rio, ben t’es toujours avec les mĂȘmes gars... des EuropĂ©ens, des Japonais... et c’est juste le dĂ©cor qui change, tu vois ? Alors que si je peux parler avec un mec d’ici, ça change complĂštement... 17Quand il atterrit Ă  Los Angeles, ce touriste n’a ainsi encore rien prĂ©vu, ne possĂšde ni guide ni carte et n’a pas effectuĂ© de recherche sur Internet. Il n’a donc aucun renseignement sur ce qu’il y a Ă  faire ou Ă  voir, mis Ă  part les reprĂ©sentations qu’il a probablement de Los Angeles Ă  travers les mĂ©dias. Sur cette base, une Ă©valuation rapide de la taille de l’agglomĂ©ration lui permet d’avancer que celle-ci constitue une difficultĂ© importante pour visiter cette mĂ©tropole par lui-mĂȘme. Aussi, pour effectuer malgrĂ© tout une visite express, le bus touristique lui apparaĂźt comme la mĂ©trique la plus adĂ©quate par rapport Ă  sa situation et Ă  cette configuration spatiale elle a l’avantage d’ĂȘtre plus dĂ©veloppĂ©e et efficace que les transports en commun rĂ©guliers, moins coĂ»teuse que le taxi et moins difficile Ă  maĂźtriser que l’automobile. On saisit bien ici comment le bus touristique est une technologie spatiale qui permet de compenser la faiblesse des connaissances sur le lieu en utilisant cet outil, Paul-Henri n’a pas besoin de chercher les lieux les plus emblĂ©matiques de la mĂ©tropole, de trouver par quel moyen de transport il peut s’y rendre, ni comment organiser son parcours entre ces diffĂ©rents lieux ; ces trois aspects sont intĂ©grĂ©s dans la prestation. Il effectue un arbitrage in situ par rapport Ă  la configuration spatiale, au temps disponible, au coĂ»t financier qui dĂ©note une certaine capacitĂ© d’adaptation. Car mĂȘme s’il estime que ce n’est pas cher, on comprend malgrĂ© tout que ça lui en coĂ»te » quand mĂȘme d’utiliser ce service cette maniĂšre de faire va Ă  l’encontre de ses convictions, de la vision caricaturale qu’il peut avoir du touriste et de ce qu’il ferait dans d’autres circonstances. C’est uniquement le caractĂšre urgent de son sĂ©jour qui lui permet de justifier et trouver une certaine rationalitĂ© Ă  sa pratique, de sauver la face ». Illustration 3. Bus touristique sur le Walk of Fame CrĂ©dit auteur juillet 2011 18Il apparaĂźt explicitement que les bus touristiques servent Ă  se dĂ©placer Ă  travers la mĂ©tropole, comme une façon de gĂ©rer les distances entre les diffĂ©rents lieux touristiques de Los Angeles. Ces trois touristes n’ont, pour des raisons diffĂ©rentes, pas de voiture le bus remplace alors cette derniĂšre. Par rapport aux autres modes de transport possibles, il a un double avantage d’une part, il fournit une sĂ©lection des endroits considĂ©rĂ©s comme dignes d’intĂ©rĂȘt pour les touristes ; d’autre part, c’est un vĂ©hicule spĂ©cialement adaptĂ© pour le sightseeing car, disposant d’un deuxiĂšme Ă©tage avec un toit ouvert, il permet d’avoir une vue sur la ville sensiblement diffĂ©rente de celle que l’on peut avoir avec un bus rĂ©gulier par exemple. Ces exemples ne sont pas des exceptions, au contraire. Comme il a Ă©tĂ© possible de l’observer Ă  l’occasion des diffĂ©rents tours effectuĂ©s dans ces bus, la plupart des touristes descendent aux diffĂ©rents arrĂȘts proposĂ©s il s’agit bien d’un moyen de dĂ©placement entre les diffĂ©rents lieux, d’une mĂ©trique, d’une façon de gĂ©rer les distances entre diffĂ©rents lieux, qui remplace l’utilisation des transports publics ou de la voiture, et non juste un moyen de voir la ville. C’est une vĂ©ritable alternative Ă  la voiture pour ceux qui ne peuvent pas ou qui estiment ne pas avoir les compĂ©tences ou les connaissances suffisantes pour visiter par eux-mĂȘmes. 4 Swdke » homme, 35-49 ans, Ohio post du 29 septembre 2008 ... 19Constatons enfin que parmi les options envisagĂ©es par Paul-Henri, la possibilitĂ© de louer une voiture pour quelques heures n’est pas Ă©voquĂ©e, comme hors de propos. Cela ne va pas de soi pourtant. Pour mettre en perspective ces discours et cette maniĂšre de faire avec l’espace, il n’est pas inutile d’envisager le cas de Swdke »4 qui ne passe lui aussi que quelques heures Ă  Los Angeles I have an afternoon flight out of LAX, but wanted to do some tourist stuff. Taking my Mom on a holiday, said she wanted to take a tour of Hollywood. I asked specifically what she wanted to see, and all she can think of is movie star homes. But, wants to see other stuff too. She's been to California and a good number of times, so I am not sure why she can't figure out what else she wants to see. Anyhow, I figured maybe take the Starline 2 hours movie star home. After the tour, have a quick lunch at Pinks. Then, head to Paramount Studios for a studios tour at 1 After the tour, then head back to airport. I'll have a rental car which I need to return and take the rental shuttle to the airport. If I depart Paramount studios around 315 and need make my way to LAX, drop off the car, do you think I should be okay to be in the terminal by 5 20Cet extrait permet d’illustrer l’importance de la maĂźtrise de techniques dans les maniĂšres de faire avec l’espace des individus il est tout Ă  fait possible d’habiter touristiquement Los Angeles pour quelques heures avec une voiture si l’on a ou estime avoir les compĂ©tences suffisantes pour le faire. Ce touriste indique pourtant qu’il souhaite Ă©galement effectuer un tour il s’agit ici de la seconde modalitĂ© prĂ©sente Ă  Los Angeles, qui peut correspondre Ă  une pratique touristique au sens strict mais aussi Ă  un outil pour compenser la faiblesse de compĂ©tences ou de connaissances. 4. Le van touristique se faire balader 21ParallĂšlement Ă  ce systĂšme conventionnel, classique pour les mĂ©tropoles touristiques, la seconde modalitĂ© de circuit est spĂ©cifique Ă  Los Angeles. Il s’agit d’un circuit thĂ©matique correspondant au star homes tour », dont l’objectif principal n’est plus de se dĂ©placer Ă  travers la mĂ©tapole, mais d’observer les villas des cĂ©lĂ©britĂ©s Ă  Beverly Hills. Par rapport aux bus touristiques abordĂ©s prĂ©cĂ©demment, l’ampleur de ce circuit, d’une durĂ©e de deux heures, est gĂ©ographiquement plus restreinte, se limitant Ă  Hollywood et Beverly Hills. Par ailleurs, il n’y a pas d’arrĂȘts prĂ©vus les touristes ne peuvent pas descendre pendant le parcours. Ce service n’est donc pas utilisĂ© pour aller d’un point Ă  un autre. Afin d’accĂ©der aux luxueuses villas et de faciliter la circulation dans les petites rues sinueuses de ces quartiers huppĂ©s, les vĂ©hicules utilisĂ©s sont Ă©galement de plus petite taille il s’agit plutĂŽt de vans que de bus. Les circuits des vans touristiques reposent sur un fonctionnement plus flexible les axes de circulation empruntĂ©s par le tour ne sont pas aussi prĂ©cisĂ©ment dĂ©finis que pour les bus, le conducteur qui en a la responsabilitĂ© pouvant faire varier le parcours en fonction des conditions de circulation, mĂȘme si l’on peut supposer une certaine rĂ©gularitĂ© afin de ne pas devoir changer les commentaires prĂ©vus. Un autre Ă©lĂ©ment important est Ă  prendre en compte contrairement Ă  ceux qui empruntent les bus touristiques, une trĂšs grande majoritĂ© des utilisateurs des vans ont Ă©galement louĂ© une voiture. Pourquoi alors dĂ©penser Ă  nouveau de l’argent pour utiliser ce service ? Illustration 4. A drive-in tourist gaze » CrĂ©dit auteur juillet 2011, Hollywood Bd 5 Lirwin13 », femme, 25-34 ans, Massachusetts, commentaire du 24 avril 2012 ... 22Pour aborder cette question, nous dĂ©crirons dans un premier temps les logiques de ce que l’on peut considĂ©rer comme une pratique touristique Ă  part entiĂšre, qui constitue une expĂ©rience touristique adossĂ©e Ă  la dimension cinĂ©matographique. Dans un deuxiĂšme temps, l’hypothĂšse dĂ©veloppĂ©e est que l’utilisation de ce service par les touristes va au-delĂ  de la simple pratique, mais correspond aussi Ă  une maniĂšre de gĂ©rer les distances et de compenser la faiblesse des maĂźtrises techniques et/ou des connaissances. Laissons tout d’abord Ă  une touriste5 le soin de dĂ©crire cette pratique I was in last week and did the Stars Homes tour with Starline. They seem to be the most popular though there are certainly others nearby. There are plenty of small booths around the Hollywood and Highland Center where you can book. I stopped at a booth at 10 and was on the tour at 1015 It was a 2 hours tour; not only did we see the homes, the guide also provided narration as we left Hollywood and traveled along Mulholland Drive and the Sunset Strip area. Yes, it's a touristy thing to do, but I found it fun! I can see why some people might make that comment about the gates, as you do see some gates and shrubbery. I would say it was about 50/50 gates vs. actual houses. However, the guide I had was good about driving around so that we could see as much of the house as possible, even if it was from a distance. I thought it was worthwhile, as the drive through some of the neighborhoods of Beverly Hills was enjoyable in and of itself. Being my first visit to the area, I thought the rest of the commentary about the neighborhoods and Hollywood added a lot to my visit and also gave a good overview of the area. 23S’il s’agit lĂ  d’un commentaire positif, les avis sont partagĂ©s, avec des apprĂ©ciations plus nĂ©gatives comme j’ai pu le constater dans certains de mes entretiens it’s not very good, you don’t see anything » constate Almorena espagnole, 24 ans, voyage avec son compagnon, pour n’en citer qu’un exemple. Cette pratique touristique correspond Ă  la mise en scĂšne d’un quartier huppĂ© strictement rĂ©sidentiel mĂȘme si les villas – plus exactement leurs portes d’entrĂ©e et leurs clĂŽtures voir illustration 4 – que l’on voit durant le tour sont d’un haut standing, il s’agit d’un espace urbain d’une monofonctionnalitĂ© totale, oĂč il ne se passe pas grand-chose et oĂč l’on ne croise pas grand monde, si ce n’est les vans des autres compagnies. Il est donc possible d’envisager, premiĂšrement, cette modalitĂ© de circuit comme une pratique touristique en soi et spĂ©cifique Ă  Los Angeles, comme on le constate Ă  travers l’affirmation de Cathy australienne, Brisbane, 27 ans, voyage avec deux amies it’s just something you have to do when you come to Hollywood ». De son point de vue, il s’agit d’une pratique incontournable le tour des maisons des cĂ©lĂ©britĂ©s fait pleinement partie de l’expĂ©rience de Los Angeles. C’est d’ailleurs par cet aspect au mĂȘme titre que la visite des studios et le Hollywood Sign que l’on mesure combien la dimension touristique de Los Angeles s’appuie et est indissociablement liĂ©e Ă  la dimension cinĂ©matographique qui fait la rĂ©putation de cette mĂ©tropole Ă  l’échelle mondiale Monnet,1999. 24L’autre principale caractĂ©ristique qu’il convient de retenir par rapport Ă  ce systĂšme est donc qu’une trĂšs grande majoritĂ© des touristes effectuant ce type de tours dispose Ă©galement d’une voiture le fait de payer 20 dollars, plus 10 dollars de pourboire pour le conducteur pour un circuit dans un van touristique ne se substitue pas Ă  l’usage d’une automobile mais vient s’y ajouter de façon complĂ©mentaire. C’est en cela que l’on peut considĂ©rer, dans un premier temps, l’utilisation de ce service comme une pratique en tant que telle » et non comme un mode de dĂ©placement. Mais cet intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©couvrir les maisons des cĂ©lĂ©britĂ©s est-elle la seule raison qui pousse les touristes Ă  faire ce tour ? Il est possible de le faire par soi-mĂȘme, des cartes, supposĂ©es renseigner la localisation des propriĂ©tĂ©s des cĂ©lĂ©britĂ©s, Ă©tant par ailleurs en vente en libre-service. DĂšs lors, pourquoi les touristes utilisent-ils ce service ? L’hypothĂšse dĂ©fendue ici est qu’il s’agit d’un moyen pour les utilisateurs de compenser une faiblesse en termes de maĂźtrise de techniques difficultĂ© Ă  conduire, Ă  se dĂ©placer par soi-mĂȘme Ă  Los Angeles et de connaissances ne pas savoir oĂč aller ni quoi faire. 5. Pallier un manque de compĂ©tences/ de connaissances 25Une mise en rĂ©cit de l’espace urbain. L’un des Ă©lĂ©ments de justification rĂ©guliĂšrement revenu lors des entretiens quant Ă  l’utilisation du van touristique a Ă©tĂ© celui de disposer d’une mise en rĂ©cit de l’espace urbain un certain nombre de touristes semble dĂ©sirer avoir une expĂ©rience de la ville mise en rĂ©cit. D’une certaine façon, certains touristes souhaitent en savoir davantage sur la dimension historique. C’est ce que l’on constate dans la rĂ©ponse apportĂ©e par François [
] parce qu’il faudrait connaĂźtre les endroits prĂ©cis Ă  visiter. LĂ , on va voir les choses les plus importantes et ça nous Ă©vite de conduire. Ce sera expliquĂ© aussi avec l’histoire des stars. » Il semble ainsi possible de renverser le discours de dĂ©nigrement classique sur les bus touristiques, comme l’archĂ©type d’un tourisme de masse, idiot », pour au contraire l’interprĂ©ter comme une volontĂ© de ne pas traverser passivement le paysage urbain mais d’en avoir des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension, des commentaires qui permettent de donner une Ă©paisseur supplĂ©mentaire Ă  leur visite – mĂȘme si les propos tiennent souvent plus du registre du mythe que du fait historique – en faisant un lien entre des monuments et un rĂ©cit. 6 Cette photographie illustre d’autant plus cette pratique qu’elle a Ă©tĂ© prise par un touriste. Illustration 5. Van touristique devant la maison supposĂ©e de Michael Jackson6 CrĂ©dit Kevin Boyd reproduit avec autorisation, 26Il faut Ă©galement prendre en compte le fait que certains touristes font ce tour sans particuliĂšrement avoir envie de voir les maisons des stars » mais plus largement pour dĂ©couvrir l’environnement urbain de cette partie de la ville. Les propos de JĂ©rĂ©my français, la trentaine confirment et complĂštent ces Ă©lĂ©ments On fait ce tour parce que c’est plus pratique qu’en voiture. On ne reste qu’une journĂ©e ici et on ne connaĂźt pas trop le quartier, ce qu’il y a Ă  voir
 On a Ă©tĂ© abordĂ© sur le Boulevard et on a Ă©tĂ© convaincu. C’est pour voir le plus possible, on ne peut pas perdre trop de temps. On veut voir Hollywood, Beverly Hills, quelques maisons de stars, mais sans plus. Au dĂ©but, on avait peur que ce soit une arnaque, mais au final on le fait quand mĂȘme. Ici, on nous accoste tous les vingt mĂštres pour nous vendre des trucs
 27They told us in the street. Contrairement Ă  ce que pouvait laisser entendre le point de vue de Cathy, qui faisait de ce type de tours un incontournable », il ressort de l’enquĂȘte que le recours Ă  des tours guidĂ©s n’est pas planifiĂ© par une grande majoritĂ© des touristes. Les diffĂ©rents extraits nous informent tous en effet du caractĂšre spontanĂ©, imprĂ©vu de cette pratique les touristes dĂ©cident de le faire dans la rue. L’entretien avec JĂ©rĂ©my rĂ©vĂšle mĂȘme la rĂ©ticence initiale, partagĂ©e elle aussi par la plupart des utilisateurs, par rapport Ă  la maniĂšre d’ĂȘtre abordĂ©s. Comment dĂšs lors comprendre cette dĂ©cision, subite et initialement non dĂ©sirĂ©e ? Les touristes se sont-ils laissĂ©s avoir » par les sollicitations constantes des vendeurs, par l’enchantement » du lieu pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  l’expĂ©rience de Yves Winkin 1997 ? C’est ce que tend Ă  indiquer ce passage d’entretien rĂ©alisĂ© avec Linda journaliste française, la trentaine, sans voiture qui participe Ă  un tour en van malgrĂ© elle » en quelque sorte On s’était organisĂ© une journĂ©e pour aller sur les grands boulevards, faire Sunset Boulevard
 et en fait on s’est rendu compte qu’en partant Ă  14 heures de Santa Monica on est arrivĂ© Ă  17 heures. C’est hallucinant. On a mis trois heures. On a pris le bus avec une correspondance Ă  Fairfax. J’étais estomaquĂ©e du temps qu’on mettait Ă  traverser la ville. En plus, il y en a plein qui t’alpaguent en te proposant un circuit de deux heures en passant par Rodeo Drive etc. Aller voir les murs des stars, ça ne m’intĂ©resse pas. Passer devant chez eux et voir leur maison, non merci. ArrivĂ©s sur Hollywood Boulevard, tout de suite ils te proposent tous des tours
 En mĂȘme temps, on rĂ©flĂ©chissait parce qu’on piĂ©tinait et finalement on a dĂ©cidĂ© de le faire. On a fait un tour de deux heures sur Rodeo Drive, Beverly Hills
 Tu te dis que c’est un gain de temps prĂ©cieux mais ce n’est pas forcĂ©ment le cas. Sur le prospectus, ils t’endorment un peu ils montrent le signe d’Hollywood en grand alors tu penses que tu vas aller le voir de tout prĂšs, mais en rĂ©alitĂ© ils t’emmĂšnent sur une colline Ă  quelques minutes d’Hollywood. Ensuite, j’ai demandĂ© quand est-ce qu’on allait aller sur la montagne, mais il m’a dit qu’on n’y allait pas. On nous a rĂ©cupĂ©rĂ©s dans le bus Ă  Hollywood Boulevard et du coup ils considĂ©raient qu’on n’avait pas Ă  faire le boulevard. On s’est fait balader pendant une heure et demie. On a fait des petites rues, ça c’était assez sympa. Mais le cĂŽtĂ© paillettes etc., ça ne me plaĂźt pas
 On ne voulait pas prendre un car de touristes, forcĂ©ment. J’ai vu que Starline avait des grands bus Ă  deux Ă©tages mais aussi des pickups avec une dizaine de personnes Ă  bord, on trouvait ça un peu plus intimiste. Les autres bus ça fait vraiment industrie Ă  la chaĂźne. 
 Je n’aime pas le tourisme de masse comme ça, ça fait un peu zoo, ça dĂ©nature beaucoup la visite. C’est du paraĂźtre, il n’y a rien d’authentique lĂ -dedans. Mais c’est Ă  l’image de ce qu’est le lieu. J’ai Ă©tĂ© déçue par le tour mais il correspond assez bien Ă  l’image qu’on peut se faire d’Hollywood. 28On constate explicitement Ă  travers ce large extrait combien la configuration spatiale – la taille et les distances de l’espace urbain – est handicapante pour cette touriste c’est la difficultĂ© Ă  maĂźtriser les mĂ©triques qui l’oblige Ă  recourir Ă  un service qu’elle n’apprĂ©cie pas Ă  l’instar de Paul-Henri, comme on peut le constater Ă  travers le discours pĂ©joratif qu’elle utilise pour le dĂ©crire. Il s’agit d’une pratique imprĂ©vue, indĂ©sirĂ©e presque, mais qui s’impose au groupe par l’insistance des vendeurs Ă  peine arrivĂ©es Ă  Hollywood, aprĂšs trois heures de trajet, et sans rĂ©ellement marcher sur le Walk of Fame, ces touristes embarquent pour un circuit de deux heures et passent donc une grande partie de leur journĂ©e dans les transports si l’on tient compte du trajet retour. La stratĂ©gie de vente des rabatteurs est d’ailleurs explicitement focalisĂ©e sur cette question des dĂ©placements, en insistant dans leurs discours sur les trĂšs longues distances Ă  parcourir j’ai souvent entendu le mot huge » dans leurs propos pour tenter de convaincre les touristes sur le caractĂšre irrĂ©alisable d’une visite par eux-mĂȘmes. Il faut Ă  ce titre remarquer que Linda, et on peut supposer qu’elle n’est pas la seule, semble confondre les deux systĂšmes de tours, croyant que le service proposĂ© par les vans est identique Ă  celui des bus, avec comme seule diffĂ©rence la taille du vĂ©hicule. Illustration 6. Vue sur le Hollywood Sign depuis un van touristique CrĂ©dit auteur juillet 2012 29On peut, plus largement, considĂ©rer l’utilisation du van touristique comme rĂ©sultant d’un arbitrage effectuĂ© in situ par les individus il s’agirait de la manifestation de l’évaluation des distances et de la complexitĂ© de la configuration urbaine mesurĂ©e par ces derniers. Ce serait alors l’une des expressions du versant tactique des maniĂšres touristiques de faire avec de l’espace, qui relĂšvent alors pleinement du domaine de l’improvisation et de l’adaptation Ă  une situation singuliĂšre, imprĂ©gnĂ©e par l’automobile. 30Because we don’t want to drive a lot est en effet une rĂ©ponse qui revient frĂ©quemment pour expliquer cette pratique. Une part trĂšs importante des touristes internationaux tout du moins europĂ©ens sĂ©journant Ă  Los Angeles font un tour de la Californie de deux ou trois semaines, avec de longs trajets entre les diffĂ©rentes Ă©tapes du parcours. L’utilisation d’un van peut alors se concevoir comme une tactique choisie par les touristes pour se reposer. Il faut pleinement intĂ©grer le cĂŽtĂ© recrĂ©atif de la pratique touristique d’une mĂ©tropole pour apprĂ©cier l’ensemble des dimensions intervenant dans le choix d’utiliser un tour en bus se faire balader » autorise un relĂąchement que ne permet pas la conduite. Qui plus est, les bus et vans sont des vĂ©hicules spĂ©cialement adaptĂ©s au sightseeing, avec leur toit ouvert, ce qui est rarement le cas des voitures de location. Cet aspect ressort clairement des propos de Gilles et Françoise canadiens, la quarantaine, voyagent avec deux enfants On fait un tour en bus touristique pour Ă©viter de conduire. On a louĂ© une voiture Ă  San Francisco, on fait un voyage en Californie, on finit Ă  On espĂšre qu’ils vont nous expliquer les choses et donner des informations ». Si cette famille veut Ă©viter de conduire c’est sans doute moins parce qu’il est difficile pour eux de circuler Ă  Los Angeles mais c’est surtout pour lever le pied ». Il faut vĂ©ritablement penser la pratique touristique Ă  Los Angeles comme une courte Ă©tape d’un circuit touristique beaucoup plus vaste, qui peut entraĂźner une lassitude vis-Ă -vis de la conduite. La prise en compte du temps Ă  disposition est d’ailleurs un paramĂštre qui intervient souvent dans la dĂ©cision des touristes, comme le souligne ces diffĂ©rents petits extraits d’entretiens We decided to do this on the street. They said we were going to see a lot in a few time. And it’s not expensive. Jim Because they tell story about the places, and we don’t have to drive and find the directions. We don’t have a lot of time to visit. Marine C’est pour ne pas perdre de temps, aller Ă  l’essentiel. On ne reste que deux jours ici. Marc et Carine 31To see a lot in a few time. La volontĂ© de ne pas perdre de temps est en effet un autre argument rĂ©guliĂšrement avancĂ© par les utilisateurs pour justifier cette pratique. Ils doivent faire face Ă  une situation paradoxale ils restent peu de temps dans une mĂ©tapole oĂč le moindre dĂ©placement en demande beaucoup, l’étalement de l’espace touristique impliquant des temps de parcours longs, qui plus est lorsqu’on ne connaĂźt pas l’agglomĂ©ration. L’usage d’un tel service rĂ©pond alors Ă  un souci d’efficacitĂ©. Cette pratique du tour en van s’insĂšre dans une Ă©valuation de la meilleure façon de faire avec cet espace de la part des touristes, par rapport Ă  leurs compĂ©tences pour se dĂ©placer et leurs faibles connaissances du lieu. On peut faire un lien entre cette recherche d’efficacitĂ© et la faiblesse des compĂ©tences la maĂźtrise de techniques et/ou de connaissances d’un certain nombre de touristes utilisant les vans touristiques. Les enquĂȘtes ont en effet permis de constater qu’une grande partie d’entre eux indiquaient ne pas savoir oĂč aller, ne pas savoir ce qu’il y a d’intĂ©ressant » Ă  voir ou Ă  faire Ă  Los Angeles Because we want to see and we didn’t know where to go. Aaron It’s easier for us. It takes us to see the places. We didn’t organize at home. And we’ve never been on a tour on a bus. Gil et Nathia Because it’s easier, it takes us directly. It’s not easy to move around in we don’t really know where we have to go. Chris Because we don’t know where the places to see are. It’s easier. Samantha Because we don’t know around. We have a guidebook, but it’s not easy to follow it. Luis 7 Une rĂ©ponse aussi explicite que celle de Luis est assez rare, mais elle atteste que l’usage d’un gu ... 32We don’t know where we have to go. It’s easier. Les touristes expriment explicitement choisir une option qui leur permet de faire avec l’espace plus facilement, d’attĂ©nuer la complexitĂ© des Ă©preuves spatiales ils acceptent de payer pour un circuit en van parce que c’est le moyen le plus facile pour habiter touristiquement Los Angeles. Il s’agit d’un indice dĂ©notant la difficultĂ© que peuvent avoir certains touristes Ă  se dĂ©placer et se repĂ©rer dans l’espace urbain, et donc Ă  rĂ©aliser leurs pratiques touristiques. L’utilisation de ce mot, easier, loin d’ĂȘtre anecdotique, signifie donc qu’une grande partie des touristes utilisant ce service considĂšrent que c’est compliquĂ© de dĂ©couvrir Los Angeles par soi-mĂȘme, mĂȘme lorsqu’on possĂšde un guide touristique7. Mais quelles sont les raisons de cette difficultĂ© ? Le principal motif qui apparaĂźt dans les entretiens est que les touristes ne savent pas oĂč il faut aller » et ce qu’il y a Ă  voir » il s’agit explicitement d’une faiblesse en termes de connaissances, compensĂ©e par l’utilisation d’une technologie spatiale au moyen de la mobilisation du capital Ă©conomique. Les touristes s’en remettent explicitement Ă  ces opĂ©rateurs, Ă  ces intermĂ©diaires pour leur dire et leur montrer les lieux remarquables d’une partie de la mĂ©tropole c’est ce que traduit la prĂ©sence dans leurs discours des expressions aller Ă  l’essentiel », les choses importantes ». Cela indique implicitement que ce n’est pas Los Angeles » qui est Ă  dĂ©couvrir, Ă  visiter, dont il faut faire l’expĂ©rience, mais quelques lieux prĂ©cis, certains monuments – les marqueurs pour reprendre la terminologie de MacCannell 1976. Il faut voir ce qui est Ă  voir », c’est-Ă -dire les lieux reconnus socialement, par les autres touristes, comme Ă©tant dignes d’intĂ©rĂȘt. Certains touristes ne prennent ainsi pas seulement un van pour voir les maisons des cĂ©lĂ©britĂ©s, mais plus largement pour dĂ©couvrir Los Angeles. 8 De façon particuliĂšrement illustrative, Scott australien, la trentaine dĂ©veloppe une ruse par rap ... 33Le circuit proposĂ© par les vans touristiques rĂ©pond Ă  une attente largement partagĂ©e par les touristes de voir les rĂ©sidences des cĂ©lĂ©britĂ©s. S’il est possible de faire par soi-mĂȘme un tour de Beverly Hills pour voir les villas, on peut avancer l’idĂ©e que c’est moins Ă©vident, moins riche » et moins confortable qu’en se faisant balader » Ă  travers ce quartier de la mĂ©tapole. Utiliser un van touristique semble ĂȘtre le moyen le plus adĂ©quat et efficace pour rĂ©aliser cette pratique. On a toutefois pu constater que l’utilisation des vans touristiques est un indicateur de la difficultĂ© d’une certaine partie des touristes Ă  habiter Los Angeles, Ă  faire touristiquement avec cet espace ces utilisateurs indiquent souvent que la configuration urbaine ne se prĂȘte pas Ă  un investissement facile. Pour un certain nombre de touristes, la mĂ©trique automobile est handicapante pour habiter touristiquement. Cela correspond donc plus Ă  une rĂ©ponse Ă  un besoin qu’à un simple Ă©lĂ©ment de confort. ParallĂšlement, on peut relever que cette difficultĂ© s’accompagne de est due aux ? faibles connaissances dont dispose ces individus sur Los Angeles nombreux sont ceux qui indiquent ne pas savoir quoi voir, quoi faire. De façon synthĂ©tique, on peut ainsi avancer que parmi l’ensemble des touristes abordĂ©s par cette enquĂȘte, la plupart de ceux effectuant un circuit expriment ne pas disposer d’une maĂźtrise de techniques et des connaissances suffisantes, alors qu’inversement, ceux disposant des compĂ©tences et des connaissances suffisantes n’ont pas effectuĂ© de circuit8. Conclusion 34Reformulons l’argument central de cet article d’une autre maniĂšre parmi l’ensemble des touristes envisagĂ©s dans le cadre de l’enquĂȘte, ceux pour qui ce n’était pas compliquĂ© de se dĂ©placer Ă  Los Angeles en voitures ou en transports en commun n’ont pas pris de bus ou de vans touristiques. Les deux principales modalitĂ©s de tours Ă©voquĂ©es, que l’on peut croire au premier abord i radicalement diffĂ©rentes dans leurs objectifs, tout en constituant chacune ii une pratique touristique en tant que telle, sont en rĂ©alitĂ© d’une utilitĂ© de la toute premiĂšre importance, rĂ©pondant Ă  une mĂȘme demande de la part des touristes qui les utilisent faire plus facilement avec l’espace, gĂ©rer plus simplement les distances, simplifier l’organisation du parcours au cƓur de la mĂ©tapole. La configuration spatiale de Los Angeles est explicitement problĂ©matique pour tous les usagers de ces transports en commun spĂ©cifiquement touristiques » en l’absence de ces Ă©quipements, la maniĂšre des utilisateurs d’habiter touristiquement cette mĂ©tapole ne serait sans doute pas aussi dĂ©veloppĂ©e. 35Il est possible, dans un premier temps, de comprendre ce systĂšme comme un dispositif permettant de ne pas traverser la mĂ©tropole de façon indiffĂ©rente, en allant strictement d’un point Ă  un autre les bus rĂ©alisent une boucle qui permet de l’investir au ralenti », de prendre le temps pour en dĂ©couvrir certains lieux. Le cadre bĂąti n’est plus anonyme, indiffĂ©renciĂ©, mais acquiert une certaine Ă©paisseur Ă  travers une mise en rĂ©cit mythologique cela donne alors un autre sens Ă  l’espace urbain et change le regard que les touristes peuvent en avoir. À Los Angeles le bus/van se substituerait en quelque sorte Ă  la marche, mĂ©trique Ă  laquelle les touristes ont classiquement recours pour s’approprier l’espace urbain des autres mĂ©tropoles. Toujours est-il que cet aspect confirme et accentue, de façon non surprenante, l’importance de la mĂ©trique automobile dans la maniĂšre d’habiter touristiquement cette agglomĂ©ration. L’espace urbain devient un paysage observĂ© depuis des vĂ©hicules spĂ©cifiquement amĂ©nagĂ©s on peut avancer l’idĂ©e qu’il s’agit lĂ  d’un vĂ©ritable drive-in tourist gaze ». 36On constate, dans un deuxiĂšme temps, que cette maniĂšre de faire tĂ©moigne systĂ©matiquement de difficultĂ©s Ă  faire avec cet espace de la part de ceux qui utilisent ces services, la dĂ©cision d’y recourir s’apparentant souvent Ă  un choix par dĂ©faut – l’utilisation des vans est moins planifiĂ©e que subie pour la plupart des usagers les touristes sont pris de court par la configuration spatiale de Los Angeles et la complexitĂ© Ă  la maĂźtriser afin de rĂ©aliser leurs pratiques. On peut avancer l’hypothĂšse que la pratique des circuits rĂ©sulte de l’insuffisance de compĂ©tences de la part des individus pour visiter par eux-mĂȘmes ils font alors appel Ă  des mĂ©diateurs pour filtrer et attĂ©nuer la difficultĂ© des Ă©preuves spatiales. Le bus touristique constitue une aide Ă  la pratique qui intervient Ă  au moins trois niveaux. Du point de vue des touristes, cet outil rĂ©sout tout d’abord le problĂšme du cheminement une grande proportion des usagers ne sachant pas oĂč il faut aller », le circuit leur donne accĂšs Ă  un parcours préétabli, ils n’ont pas besoin de sĂ©lectionner les lieux, les opĂ©rateurs rĂ©alisant cette tĂąche Ă  leur place. Cela implique et renforce l’homogĂ©nĂ©itĂ© des lieux pratiquĂ©s par les touristes – et c’est d’ailleurs une attente de la part d’une large majoritĂ© d’entre eux que de voir les lieux construits socialement comme Ă©tant ceux dignes d’intĂ©rĂȘt. L’enjeu des mĂ©triques est Ă©galement fondamental le recours Ă  ces services relĂšve de la difficultĂ© pour les touristes de gĂ©rer les distances par eux-mĂȘmes. C’est enfin un outil pour gĂ©rer l’altĂ©ritĂ© les touristes utilisent ces services pour faire l’expĂ©rience de lieux oĂč ils n’oseraient pas aller par eux-mĂȘmes. Les individus compensent des compĂ©tences et des connaissances qu’ils estiment faibles par la mobilisation d’un capital Ă©conomique en achetant une prestation pour ce qui correspond vĂ©ritablement Ă  une technologie spatiale au service de la pratique. HorairesAperçuTransporteursFAQVillesGaresAppPrix les plus basNous collaborons avec les meilleurs compagnies de bus et de train pour vous trouver les meilleurs de frais de WanderuSans frais additionnels, facilitez votre rĂ©servation de billets. Meilleures options de voyageNous vous aidons Ă  trouver et Ă  comparer les meilleurs bus et trains dans un seul des locations de voiture pas chĂšresTrouvez de super offres de voitures pas chĂšres dans le sur le trajet Il y a 2 bus interurbains par jour de Akron Ă  Fort Collins. Le voyage en bus de Akron Ă  Fort Collins dure gĂ©nĂ©ralement 39 heures et 57 minutes, mais La bus le plus rapide de Greyhound peut faire le trajet en 39 heures et 35 mi 1977 kmLe plus courth 35mPrix le moins cher172,09 €Service le plus frĂ©quentGreyhoundLignes de Bus1Quelles compagnies de bus voyagent de Akron Ă  Fort Collins? Une seule compagnie de bus interurbain proposant le trajet de Akron Ă  Fort Collins peut ĂȘtre consultĂ©e et rĂ©servĂ©e sur Wanderu. Greyhound est la seule ligne de bus qui dessert cet itinĂ©raire. Bien que ce soit la seule option, vous avez le choix parmi plusieurs par jourTemps moyenTarif moyenGreyhound2jh57m212,74 €Greyhound Greyhound est la compagnie de bus la plus importante aux États-Unis, offrant un service abordable, sĂ»r et fiable dans tout le pays. Greyhound est devenu un nom connu, transportant plus de 16 millions de passagers tous les ans grĂące Ă  des trajets quotidiens vers plus de 2 400 destinations. Greyhound exploite environ 2 trajets en bus quotidiens de Akron Ă  Fort Collins, avec un temps de voyage moyen d'environ 39 heures et 57 minutes. Les billets de bus pour voyager avec Greyhound vers Fort Collins coĂ»tent habituellement Ă  partir de 172 €.Est-il sĂ»r de voyager en bus de Akron Ă  Fort Collins en ce moment?Nos partenaires de bus ont mis en place plusieurs politiques diffĂ©rentes pour assurer votre sĂ©curitĂ© pendant la pandĂ©mie de COVID-19. De la limitation de la capacitĂ© des vĂ©hicules Ă  l'amĂ©lioration des protocoles de nettoyage et Ă  la mise Ă  niveau des filtres Ă  air, les transporteurs de bus s'engagent Ă  maintenir un espace sĂ©curisĂ©. Pour plus de dĂ©tails sur les mesures prises par chaque sociĂ©tĂ© pour s'assurer que leur flotte reste fiable pour les trajets, cliquez ici. Bien que les masques ne soient plus obligatoires dans les transports publics, nous soutenons les directives du CDC qui encouragent les passagers Ă  porter un masque sur le nez et la bouche lorsqu'ils voyagent en bus ou dans les gares. Veuillez consulter notre Guide de voyage COVID-19 pour plus d'informations sur les politiques de tous les transporteurs et les tout rĂ©cents conseils aux voyageurs Ă©mis par chaque État amĂ©ricain, province canadienne et pays de temps dure le trajet en bus de Akron Ă  Fort Collins? Le bus met en moyenne 39 heures et 57 minutes pour couvrir les 1977 km de Akron Ă  Fort Collins. Toutefois, le bus le plus rapide met seulement 39 heures et 35 minutes. C'est effectivement assez long, alors prĂ©voyez de quoi passer agrĂ©ablement ce long trajet. Gardez Ă  l'esprit que vos bus peut arriver plus tĂŽt ou plus tard que prĂ©vu en fonction de la est la journĂ©e de la semaine la plus chargĂ©e en bus?lundi est gĂ©nĂ©ralement le jour de la semaine oĂč les bus sont les plus chargĂ©s. Si vous envisagez de voyager un lundi, assurez-vous de rĂ©server vos billets bien Ă  l'avance avant qu'ils ne soient tous vendus. Par contre, samedi est gĂ©nĂ©ralement le jour le moins chargĂ© pour voyager en bus sur cet itinĂ©raire. Si vous avez envie d'un peu plus d'espace, un billet pour voyager le samedi est ce qu'il vous quelle heure partent les premiers et les derniers bus de Akron? Le premier bus part Ă  2200 et le dernier bus part Ă  2200. Pour connaĂźtre l'ensemble des horaires de tous les bus de Akron Ă  Fort Collins, indiquez vos dates de voyage dans la barre de y a-t-il de trajets quotidiens en bus de Akron vers Fort Collins? Il y a gĂ©nĂ©ralement seulement 2 bus par jour de Akron Ă  Fort Collins. Toutefois, aucun des bus n'offre ne service direct, vous devrez donc effectuer un changement pendant votre voyage. Informations sur la villeAkronCrĂ©dit photo UnsplashCrĂ©dit photo UnsplashCrĂ©dit photo UnsplashEn tant que 5Ăšme plus grande ville d'Ohio, Akron est un joyau cachĂ© que peu de voyageurs connaissent vraiment. Le style d'architecture de la ville est variĂ© selon les quartiers. Pour les touristes qui aiment les grands espaces, la ville est dotĂ©e de nombreux parcs verdoyants, dont Lock 3 Park est le plus apprĂ©ciĂ© pour ses nombreux concerts de plein air et ses Ă©vĂ©nements locaux. Promenez-vous sur le sentier de randonnĂ©e Ohio and Erie Canal Towpath Trail pour vous imprĂ©gner des vues pittoresques. L'Akron Art Museum accueille Ă©galement une collection d'art Ă©clectique, produite depuis 1850, et c'est une option parfaite pour les touristes qui cherchent Ă  s'enrichir. Vous serez surpris d'apprendre qu'Akron est le lieu de naissance de plusieurs plats typiquement amĂ©ricains, tels que les flocons d'avoine et les cĂ©rĂ©ales du petit-dĂ©jeuner. De plus, Menches Brothers Ă  Akron prĂ©tend Ă©galement avoir inventĂ© le hamburger, et que vous y croyez ou pas, cela reste un excellent endroit pour dĂ©jeuner. Le principal aĂ©roport de la ville est Akron-Canton Regional Airport, situĂ© Ă  une 15aine de km au sud-est du centre-ville. Des bus interurbains exploitĂ©s par Miller Transportation, Barons Bus Lines et Jefferson Lines desservent Ă©galement la gare routiĂšre sur Broadway dans le centre-ville d' CollinsCrĂ©dit photo UnsplashCrĂ©dit photo UnsplashCrĂ©dit photo UnsplashFort Collins est une ville Ă©tudiante connue pour hĂ©berger la Colorado State University, mais la ville elle-mĂȘme a d'autres attraits que la fĂȘte et les divertissements pour Ă©tudiants ! Le principal atout de la ville est le cĂ©lĂšbre Horsetooth Reservoir et ses nombreuses activitĂ©s de plein air. On peut y monter Ă  cheval et faire des balades Ă  vĂ©lo sur les rives du rĂ©servoir, voire, par une chaude journĂ©e d'Ă©tĂ©, piquer une tĂȘte dans l'eau. Si vous ĂȘtes prĂȘt pour la grande aventure, pourquoi ne pas faire une randonnĂ©e le long de la riviĂšre Cache la Poudre, la seule riviĂšre apparemment rĂ©ellement sauvage et pittoresque du Colorado. Le musĂ©e Fort Collins Museum of Discovery est une excellente destination pour les touristes amateurs de culture grĂące Ă  ses nombreuses expositions sur les dĂ©couvertes humaines. Le choix de restaurants Ă  Fort Collins est assez variĂ©, tout le monde devrait donc y trouver son compte. Si vous apprĂ©ciez dĂźner dans un environnement dĂ©tendu avec de la bonne musique et des personnes chaleureuses, allez Ă  Avagadro's Number et profitez bien de votre sandwich ! Par ailleurs, Next Door American Eatery est une bonne option pour dĂ©guster des plats traditionnels faits avec des ingrĂ©dients locaux. Vous pouvez voyager Ă  Fort Collins en bus ou en avion. La plupart des bus arrivent et part de Harmony Park & Ride, et l'aĂ©roport rĂ©gional Northern Colorado se trouve Ă  environ 15 km du centre-ville de Fort Collins. Ces deux moyens de transport vous permettent de continuer vers certaines des meilleures destinations du sur les garesD'oĂč part le bus Ă  Akron ?Gare de dĂ©part principale Bus Terminal - 631 S Broadway Ouvert en janvier 2009, ce terminal de bus huppĂ© tout d'acier et de verre, situĂ© au 631 S Broadway, est Ă  quelques rues du centre ville d'Akron. Le bĂątiment utilise les meilleures techniques en matiĂšre de construction verte, Ă  savoir des matĂ©riaux recyclables, des panneaux solaires et des puits gĂ©othermiques. Le bĂątiment de 1300 mĂštres carrĂ©s est Ă©quipĂ© d'un guichet de la Metro qui fournit des services complets, une petite zone commerciale, des toilettes publiques, un couloir de taxis, des distributeurs automatiques, une salle d'attente de 300 places, un cafĂ©, des expositions d'art frĂ©quentes et un accĂšs Wi-Fi. Les lignes de bus interurbain de Miller Transportation, Barons Bus Lines et Jefferson Lines desservent la gare qui sert Ă©galement de plateforme pour les bus locaux de la Metro afin de se dĂ©placer en oĂč prendre le bus Ă  Akron Bus Terminal - 631 S BroadwayOĂč le bus arrive-t-il Ă  Fort Collins ?Gare d'arrivĂ©e principale Park and Ride - 4300 E Harmony Rd Harmony Park and Ride se trouve au 4300 E Harmony Rd Ă  Fort Collins. En dehors des places de parking individuelles, l'endroit sert de point d'arrĂȘt pour les bus locaux et interurbains tels que ceux de Greyhound. Le parc relais est Ă©quipĂ© de bancs couverts mais il n'y a pas de bĂątiment. Plusieurs points de restauration rapide pour faire le plein avant votre voyage sont Ă  votre disposition sur Harmony oĂč prendre le bus Ă  Fort CollinsPark and Ride - 4300 E Harmony RdWanderu est la façon la plus simple de rĂ©server des voyages en bus et en Ă  une recherche rapide sur Wanderu, comparez les horaires et prix de bus et de train de centaines de compagnies de transport dans un seul endroit, pour trouver le voyage qui vous convient le mieux. Le processus de paiement de Wanderu est simple pour vous permettre de rĂ©server en un clin d'Ɠil des billets de bus et de train, sans frais additionnels. Plus important encore, Wanderu est un partenaire officiel de toutes les principales compagnies de bus et de train, vous bĂ©nĂ©ficierez donc toujours des meilleures offres de bus et de train sur notre des bus et des trains en mode nomade avec l'appli notre application et dĂ©crochez les meilleures offres de voyage en AmĂ©rique du Nord et en savoir plusBillets de BusÉtats-UnisColoradoFort CollinsDe Akron Ă  Fort Collins

bus effectuant le transport de touristes