đź›· Acteur Americain Heros De L Arme Fatale

Publiéle 17 Avril 2010 - 14h23. Célèbre pour son rôle de policier et d'acolyte de Mel Gibson dans la saga L'Arme fatale, l'acteur américain Danny Glover, 63 Gilbertdu Motier, marquis de La Fayette, né le 6 septembre 1757 au château de Chavaniac, à Saint-Georges-d'Aurac , et mort le 20 mai 1834 à Paris (ancien 1 er arrondissement), est un officier et homme politique français, célèbre en raison de son engagement dans les rangs de l'armée des insurgés américains (1777-1783), puis dans l'aile libérale et réformiste de Ladécision était plus ou moins attendue. C'est désormais chose faite : les producteurs de la série L'Arme fatale, remake des films éponymes avec Mel Gibson et Donald Glover, ont décidé de Lorsquun homme est retrouvé mort avec le mot «pécheur» gravé dans sa chair, Martin et Roger traquent un redresseur de torts religieux et meurtrier. Suivant toutes les pistes disponibles, ils finissent par découvrir que le coupable n'est autre que l'assistant du père Patterson, que le prêtre a recueilli alors qu'il n'était qu'un jeune orphelin. Ayant mis sur écoute le confessionnal SiL’Arme fatale 2 (1989), également réalisé par Richard Donner, dilue efficacement la sauvagerie de Gibson dans la comédie, “Payback”, thriller transgressif Depuis il a donné naissance à la trilogie de L'arme fatale, Fantômes en fête, Assassins, Maverick, et aujourd'hui Complots. En outre, Richard Donner a produit Génération perdue, de Joel LAméricain Richard Donner peut être considéré comme un réalisateur générationnel. Ses films les plus plébiscités par le grand public les quatre épisodes de la franchise L’Arme fatale [, 1992, 1998]) profitent d’abord du rayonnement du souvenir nostalgique. Si son premier long métrage, X-15, remonte à 1961, le cinéaste se forme à la ShaneBlack est un scénariste, réalisateur, acteur et producteur américain, né le 16 décembre 1961 à Pittsburgh, en Pennsylvanie aux États-Unis. Il débute en tant que scénariste de films d'action importants de la fin des années 1980 et du début des années 1990, il est notamment l'auteur de L'Arme f Lhistoire n'est pas finie pour Riggs et Murtaugh. Selon le site américain Deadline, les deux héros de la saga L'arme fatale pourraient bien repartir à n6epQ. C'est une success story comme seul Hollywood peut en écrire. Los Angeles, Californie, milieu des années 80. Tout frais sorti de l'UCLA, l'une des plus illustres universités de Californie, dont sont issus des personnalités aussi diverses que John Carpenter, Ben Stiller, le compositeur de Star Wars John Williams ou les Doors, Shane Black, jeune adolescent américain rêvant de devenir acteur, cherche un moyen de gagner un peu d'argent. Sur les conseils de son ami et futur réalisateur Fred Dekker, il décide de s'essayer à l'écriture d'un scénario. En quelques semaines, les deux compères rédigent Shadow Company, une histoire de vétérans du Vietnam zombies lâchés dans une ville californienne massacrant tout ce qui bouge, qui leur vaut de trouver immédiatement un agent. Le script est bientôt optionné par Universal, avec Walter Hill comme producteur, et John Carpenter comme réalisateur. On a vu pire, pour un premier essai...L’Arme fatale le Black cocktailShadow Company ne se fera jamais. Mais chauffé par l'expérience, Shane Black rédige en six semaines en solo son deuxième script, Lethal Weapon, que son agent parvient à vendre en 3 jours au producteur Joel Silver, pour 250 000 dollars ! Shane Black a alors 23 ans. Le film est certes réalisé avec un budget proche du néant dans des décors naturels la villa où un trafiquant de drogue se noie dans la piscine, dont se moque le Sgt Riggs/Mel Gibson, est la propre maison du réalisateur du film, Richard Donner. Mais Lethal Weapon - L'Arme Fatale -, marque un tournant dans l'ère du cinéma à gros bras en revenant, en pleine période Rambo, Conan, Robocop et Terminator, à des personnages plus humains. Black invente un mélange aussi inédit que détonnant d'action, de polar noir et de comédie inspirée des 3 Stooges. Et la formule fait mouche L'Arme Fatale est un énorme succès, qui offre à Mel Gibson un nouveau rôle emblématique après Mad Max. Nous sommes alors en 1987, et Shane Black, qui joue aussi l'un des rôles principaux dans Predator de John McTiernan souvenez-vous, le Sgt Hawkins et sa blague sur une chatte géante qui renvoie un écho c'était lui !, est propulsé dans la stratosphère. C'est le début de l'âge d'or. Avec son ami Fred Dekker, il co-écrit The Monster Squad que Dekker réalise, et apparaît dans Flic ou Zombie de Mark Goldblatt écrit par son frère Terry Black. Avec le succès vient la décadence. Shane Black organise des fêtes qui deviennent légendaires, auxquelles tout le gratin d'Hollywood se bat pour entrer. A cette époque, le jeune scénariste est réellement le pivot créatif de tout un pan du cinéma d'action américain c'est aussi lui qui a eu l'idée de changer le titre de l'adaptation du roman Nothing Lasts Forever en Die Hard, toujours pour Silver. Die Hard était en effet à l'origine le titre d'un autre de ses scripts, qui n’avait rien à voir et ne sera jamais fatale 2 la gueule de boisEn 1988, Joel Silver lui réclame une suite à L'Arme Fatale, que Black avait de toute façon déjà prévue dès l'écriture du premier scénario la dernière page était blanche, avec au milieu les mots "Martin Riggs will return in Lethal Weapon 2 Bodycount". Il rédige donc une première version de L'Arme Fatale 2 avec le romancier Warren Murphy... dans laquelle il tue le personnage de Martin Riggs ! Stupéfait, mais habitué aux excès du scénariste dans une première version de L'Arme Fatale, Shane Black faisait exploser un camion rempli de cocaïne juste au dessus du signe HOLLYWOOD !, Silver l'écarte du projet qui est réécrit par Jeffrey Boam et conserve la férocité de l'original. Le film amorce un autre changement dans le paysage cinématographique américain, en commençant, et c'est une date, à intégrer le style des bastons et gunfights de Hong Kong, alors inconnu du grand public, mais qui fait rage dans les milieux cinéphiles où les copies VHS des polars de John Woo et des productions Tsui Hark s' l'espace de deux ans, le jeune scénariste aura réussi à changer le visage du cinéma d'action en le rendant plus humain et drôle, à trouver le titre de la série de films avec Bruce Willis qui va devenir légendaire, et à mettre en place avec la série qu'il a créée un conduit entre le cinéma asiatique et l'Occident. Il n'a même pas 30 ans. C’est du jamais vu. Mais côté coulisses, Shane Black va très mal. Trop de succès, trop tôt. Souffrant d'avoir été écarté de L'Arme Fatale 2, il culpabilise d'avoir gagné trop d'argent en si peu de temps. Un sentiment exacerbé par ce qu'il considère comme une dénaturation de ses intentions originales et de son style le montage du premier Arme Fatale fait de Riggs un personnage secondaire l'intention de départ sera plus tard recentrée par le montage director's cut, disponible en DVD, et la noirceur originelle est atténuée au profit de l' Dernier Samaritain tapis !En pleine dépression, jugé par ses amis comme aussi suicidaire que Martin Riggs le personnage de L'Arme fatale serait l'alter-ego parfait du scénariste, il songe même à se rendre à Las Vegas pour parier le contenu intégral de son compte en banque sur le rouge à la roulette - son ami l'acteur Jim Birge, qui apparaît dans L'Arme Fatale 2, arrivera heureusement à l'en dissuader. Les choses ne vont pas s'arranger par la suite alors que Black est au plus bas psychologiquement, il écrit Le Dernier Samaritain. Le personnage central du film, Joe Hallenbeck Bruce Willis, est un homme brisé, reflétant son état d'esprit d'alors. A l’issue d’une vente aux enchères historique, le script est acheté en 1991 pour le chiffre record de millions de dollars. Malgré lui, Black se retrouve brandi comme un modèle de réussite à Hollywood, alors qu'une fièvre s'empare de la ville, les studios se mettant à acheter à prix d'or des scénarios déjà terminés, faisant voler en éclats le système habituel trouver un sujet de quelques lignes avant d'embaucher des scénaristes interchangeables pour l'écrire et le Le Dernier Samaritain, Joel Silver poursuit l'intégration de l'influence HK dans le cinéma américain influence de plus en plus sensible dans L'Arme Fatale 3 et 4, puis dominante dans la saga Matrix, mais aussi la volonté des studios d'adoucir la noirceur des scénarios de Black pour en privilégier l'humour. Le film est un demi-succès en regard des sommes déboursées pour le script, et il ne deviendra pas une franchise, malgré la volonté évidente de l' Action Hero erreur fataleShane Black essuie alors de nombreuses critiques de la part de ses pairs qui le considèrent comme un vulgaire entrepreneur. Déstabilisé, il se compromet dans le fiasco Last Action Hero qu'il accepte de réécrire pour la somme de 1 million de dollars. Ce choix malheureux en dehors du montant du chèque va marquer le début de la fin de sa success story. Le scénario d’origine de Zack Penn et Adam Leff est conçu comme une parodie critique des productions Silver et des propres scénarios de Black, qui commet ce qui s'apparente à un suicide artistique en acceptant de le réécrire. Il grossit le trait et trivialise sa marque de fabrique du héros dépressif dans une version pour enfants PG-13 qui fait peine a voir, et annonce la fin d'une ère magique qu'il avait pourtant participé à créer. A la fois déprimant et fascinant à regarder, le film, attendu comme le plus grand succès de l'année 1993, avec un Arnold Schwarzenegger surfant sur la vague de Terminator 2, est un bide monumental au revoir à jamais le chant du cygneCette fois, Black déraille. Il apparaît la même année en flic dans un autre ratage, Robocop 3 de son ami Fred Dekker - qui se condamne ainsi automatiquement à la movie jail et ne réalisera plus jamais un film après. Certes, son scénario suivant, Au revoir à jamais, pulvérise encore un record puisqu'il est vendu, après une violente compétition entre les studios, à New Line, pour la somme astronomique de 4 millions de dollars !. "Qu'est ce que vous vouliez que je fasse ?" déclarera Shane Black plus tard, "Répondre non merci, je préfère vous le vendre pour 250 000 ?". Sans doute que ce choix lui aurait évité le retour de bâton qui va suivre alors qu'il encaisse le chèque et s'achète un manoir dans Hancock Park, sa vie privée s'écroule. Jaloux de son succès, ses amis d'adolescence, qui eux n'arrivent pas à vendre le moindre script, le laissent tomber. L'un deux lui enverra par la poste un RIB avec un message lui demandant de lui faire un virement du montant auquel il estime leur amitié. Black déposera sur le compte une grosse somme, mais ne le reverra plus jamais. Au revoir à jamais, qui porte bien son nom, est une version féminine de Jason Bourne avant l'heure qui vaut mieux que sa réputation. Mais après Last Action Hero, comment prendre le genre au sérieux ? Au revoir à jamais recoupe à peine son budget à l'international, et sonne aussi le glas du réalisateur Renny Harlin et de son idylle avec l'actrice Geena Davis. Black se retrouve ostracisé du jour au lendemain à Hollywood et sombre dans l'oubli, au moment où, coïncidence ? L'Arme Fatale livre un quatrième et ultime FakrikianA suivre dans l'histoire secrète de Shane Black, épisode 2 Les années noires On ne sait pas si Mel Gibson le repenti avait prévu son coup, mais il a visé en plein cœur. Et personne n’a vu venir son tir ce week-end, lors d’une soirée événementielle à Londres, la star s’est épanchée sur l’arlésienne d’un éventuel cinquième épisode de L’Arme fatale. Annoncé-repoussé depuis des années, le projet semblait enfin sur les rails depuis décembre 2020 sous la houlette du réalisateur attitré de la saga, Richard Donner… jusqu’à ce que la mort de ce dernier, cet été, à l’âge de 91 ans, n’enterre tous les espoirs des fans. Gibson, toujours en bonne forme à 65 ans, a soudainement ravivé la flamme Richard est allé assez loin dans le développement du scénario », a confié l’acteur-réalisateur sur la scène du Dôme du millénaire Et il m’a dit un jour "Écoute, si je casse ma pipe, tu prendras le relais." Je n’y croyais pas… mais il est bien mort et m’a demandé de le faire. Il l’a également dit à sa femme, au studio et au producteur. C’est donc bien moi qui réaliserai le cinquième Arme fatale. » Tonnerre d’applaudissements dans la salle. Mais aussi sur la Toile, qui a fait son miel de cette belle nouvelle. Attention, cependant même si, toujours selon Mel Gibson, les caméras pourraient dégainer début 2022, ni son partenaire à l’écran Danny Glover ni le studio Warner n’ont confirmé sa prophétie et aucun calendrier concret n’est encore annoncé. Mais il n’en a fallu guère plus aux accros pour y croire et rêver à refuge par excellence, en ces temps de nostalgie reine à Hollywood, la franchise s’était arrêtée au cinéma après son quatrième volet, en 1998. Pour les sergents du LAPD Martin Riggs Gibson et Roger Murtaugh Glover, fatigués et dépassés par un mafieux chinois incarné par le roi des arts martiaux Jet Li qui finissait tout de même heureusement terrassé, il était sans doute temps de rendre le badge. Le film jouait alors clairement sur le vieillissement de son duo et le début de paternité de Riggs pour clore l’épopée et laisser les acteurs, ainsi que Richard Donner, voguer vers d’autres sujets. À vrai dire, les fans aussi jugeaient qu’il était sans doute temps d’en finir. Depuis, hormis une sympathique mais oubliable série TV, produite entre 2016 et 2019 avec d’autres comédiens que le tandem Mel Gibson-Danny Glover, L’Arme fatale semblait reposer pour de bon au fin fond du cimetière des sagas sans suite. Une fin de service a priori d’autant plus définitive avec la mort de Richard décennies plus tard, aucun digne successeur hollywoodien n’a jamais vraiment remplacé Riggs et Murtaugh dans le coeur du grand public au rayon des superflics et, forcément, le désir nostalgique s’est réveillé. Avec le recul inévitable des années, ils nous manquent, les héros de ces quatre prototypes parfaits de polars pop-corn à la violence calibrée, aux scènes d’action confortables et, surtout, aux intrigues irriguées par une sève essentielle l’amitié croissante entre Riggs le chien fou suicidaire, ancien membre des Forces spéciales, et Murtaugh, sergent rangé, bon père de famille fêtant ses 50 ans au début du premier opus. Entre 1987 et 1998, ces deux antithèses de mâles auront passé leur temps à s’enguirlander et à se sauver mutuellement la peau, nouant peu à peu un lien inoubliable et universel aux yeux de leurs aficionados. Entre les dérapages psychotiques de Riggs et la mythique réplique Je suis trop vieux pour ces conneries » assenée à répétition par Murtaugh et entrée dans le langage courant, L’Arme fatale a su renouveler la figure du tandem mal assorti progressivement lié pour la l’invariable objectif de Richard Donner, Riggs et Murtaugh sont devenus Martin et Roger, frères de sang aux silhouettes empâtées à l’issue de L’Arme fatale 4. Avec près de 488 millions de dollars de recettes en salle à eux quatre sur le seul sol américain, sans compter l’or du marché de la vidéo et des fréquentes rediffusions sur les chaînes de télé du monde entier, les Arme fatale occupent toujours un pan essentiel de la pop culture. L’annonce vibrante de Mel Gibson, à Londres, n’en eut que plus d’impact. Soyons honnêtes aucun des Lethal Weapon leur titre original ne peut prétendre aujourd’hui au titre de chef-d’œuvre du genre, y compris le premier segment qui, pourtant, surclasse largement les autres au tableau d’honneur. En leur temps, chacun reçut un accueil critique de moins en moins enthousiaste. Comparés aux blockbusters révolutionnaires accouchés à l’époque par James Cameron, John McTiernan ou Paul Verhoeven, L’Arme fatale et ses suites restent ainsi des divertissements standard. Mais leur efficacité, leur humour, la bonne tenue de leurs cascades, leur iconisation de Los Angeles, leur univers musical et l’attachement à Riggs et Murtaugh à travers plusieurs scènes cultes mémorables font de cette quadrilogie un must, une pierre inamovible au fond de nos jardins. Petit retour en arrière pour le plaisir… et en attendant la suite. Parce qu’en réalité non, décidément, on n’est toujours pas trop vieux pour ces LIRE AUSSIRichard Donner, le dernier vol d’un Superman du cinémaL’Arme fatale 1987 Écrit en 1985 par le tout jeune scénariste Shane Black, L’Arme fatale était à l’origine un film plus sombre que le résultat final à l’écran. À la demande du réalisateur Richard Donner et du producteur Joel Silver également responsable, plus tard, de Piège de cristal et Matrix, un autre auteur, Jeffrey Boam, va tirer davantage le récit vers la comédie, mais ce premier volet reste de loin le plus sérieux de la franchise. Le jour de ses 50 ans, le sergent Roger Murtaugh Danny Glover, membre de la brigade criminelle de la police de Los Angeles, apprend qu’il doit faire équipe avec un transfuge des stupéfiants, Martin Riggs Mel Gibson, ex-membre des Forces spéciales ayant servi au Vietnam, suicidaire depuis la mort de sa femme dans un accident de voiture. D’abord ulcérés par leurs compagnies réciproques, les deux hommes briseront la glace via leur enquête sur un trafic de drogue organisé par d'anciens tueurs à la solde de la CIA au Vietnam, liés au passé de par la puissante partition saxo-blues de Michael Kamen et Eric Clapton, L’Arme fatale impose instantanément deux flics à l’antinomie parfaitement caractérisée – au passage, coup de chapeau à la merveilleuse version française et aux interprétations de Jacques Frantz pour Gibson-Riggs et Richard Darbois pour Glover-Murtaugh. Raillé par certaines critiques de l’époque pour sa formule jugée à peine plus ambitieuse qu’un super épisode de Starsky et Hutch, le film épate aujourd’hui par la fluidité de la réalisation, qui éclate notamment dans cette inoubliable scène d’ouverture montrant la chute dans le vide d’une jeune femme sous l’emprise d’une substance. On reste encore pantois devant la glaçante tentative de suicide de Martin Riggs, seul dans sa caravane, canon dans la bouche, les traits déformés par la détresse. À la fin de ce thriller rondement mené, conclu par une mémorable baston de rue nocturne sous une pluie battante, Riggs a retrouvé ses esprits ainsi qu’une famille de substitution avec celle de Murtaugh, qu’il a sauvée des vilains. Son regard mélancolique et perdu retrouve une lueur d’humanité, son amitié avec Roger peut décoller. Bingo le public est touché, ferré, fatale 2 1989 Comme les James Bond, film après film, la franchise va désormais picorer dans l’air du temps certains de ses éléments ce deuxième volet confronte la paire Murtaugh-Riggs à un nouveau trafic de drogue… organisé dans les coulisses du consulat sud-africain. En 1989, l’apartheid connaît ses derniers soubresauts sous la présidence toute nouvelle de Frederik De Klerk, qui en facilitera l’abolition définitive en 1991. Les concerts de rock stars pour la libération de Nelson Mandela se sont multipliés tandis que l’infamie raciste du régime ségrégationniste d’Afrique du Sud reste très exposée dans les médias. Une source d’inspiration idéale pour le scénariste Jeffrey Boam, via l’odieux personnage du consul mafieux Arjen Rudd, dont l’un des lieutenants révèle en plus à Riggs que la mort de son épouse n’avait rien d’ violent, notamment dans son dernier acte où Riggs et Murtaugh dézinguent à eux seuls en mode Rambo une petite armée de tueurs, L’Arme fatale 2 lorgne pourtant toujours un peu plus le rire – un premier script signé Shane Black et dans lequel Martin Riggs se sacrifiait à la fin a été logiquement retoqué. Le film introduit ainsi le personnage de Leo Getz Joe Pesci, insupportable témoin sous protection dont les deux héros feront leur souffre-douleur favori. Enfin, toujours au rayon de la farce, comment oublier la scène où Murtaugh, sur le trône avec ses revues sportives préférées, découvre que des explosifs menacent de l’envoyer au paradis des flics ? Riggs lui sauvera in extremis la vie en risquant lui-même la sienne un pas supplémentaire dans le caractère fusionnel du tandem. Les fans purs et durs ont beau regretter l’orientation comique de la saga, la stratégie paie L’Arme fatale 2 reste à ce jour son volet le plus fatale 3 1992 À une semaine du départ en retraite de Murtaugh, le binôme doit cette fois démanteler un trafic d’armes organisé par un ancien confrère. En cours de route, Richard Donner insiste auprès des scénaristes Jeffrey Boam et Robert Mark Kamen pour que Martin Riggs puisse enfin, lui aussi, retrouver un peu de bonheur entre deux fusillades. Ce sera le cas en la personne de Lorna Cole incarnée par Rene Russo, agente des affaires internes qui saura briser la carapace du flic éploré. La manette comédie » est poussée toujours plus loin, au détriment d’un scénario plutôt maigrelet qui se repose plus que jamais sur Riggs et Murtaugh pour menotter l’attention du chaland. Évidemment, ça marche explosions spectaculaires, poursuite à moto sur un échangeur autoroutier, encore des fusillades… L’Arme fatale ne cesse pas de distraire, mais la formule commence déjà à sentir la redite, malgré une très amusante scène post-générique consacrant la postérité de la phrase favorite de Murtaugh. Porté par le tube de son générique d’ouverture, la chanson It’s Probably Me » fredonnée par Sting, le film continue pourtant de séduire les foules, notamment en France, avec plus de 4 millions de spectateurs record de la franchise.L’Arme fatale 4 1998 Dernière patrouille pour Martin Riggs et Roger Murtaugh qui a finalement décidé de rempiler pour 10 ans à la fin de l’AF 3, confrontés dans cette ultime aventure à un seigneur des triades chinoises. Campé par le prodigieux Jet Li, star des arts martiaux dont L’Arme fatale 4 est le premier film américain, ce personnage quasi mutique laisse KO debout les deux héros, complètement surpassés par l’agilité de leur adversaire. Impressionnés par la nouvelle vague du cinéma d’action de Hongkong qui, des réalisateurs John Woo et Tsui Hark aux acteurs Jet Li et Jackie Chan, souffle un vent révolutionnaire prisé du public occidental, les producteurs puisent dans ce nouveau réservoir d’idées pour injecter un peu de nouveauté au concept vieillissant de L’Arme fatale. Métaphore tout entière de l’avancée en âge de ses protagonistes comme de son réalisateur, le film multiplie les clins d’œil plus ou moins heureux à la date de péremption atteinte par Riggs et Murtaugh. Lesquels triompheront bien évidemment à la fin des méchants mafieux l’évidence, malgré encore de beaux restes grâce au charisme surnaturel de Jet Li et une nouvelle course poursuite sur l’autoroute prélude aux futurs délires de Fast & Furious, le récit policier n’intéresse plus du tout Richard Donner. Priorité aux vannes lourdes et aux liens toujours plus resserrés entre Murtaugh, Riggs, Getz et Lorna. Et nom d’un Glock, ça marche encore ! À l’issue du film, alors que Martin Riggs hésite à épouser Lorna et soliloque sur la tombe de sa précédente femme, Leo Getz lui délivre un monologue à l’émotion inattendue et le persuade de sauter le pas. Toute la fin de L’Arme fatale 4 flirte avec le soap opera Riggs et Lorna se marient alors que cette dernière accouche en catastrophe, Murtaugh devient grand-père et son beau-fils n’est autre que son jeune collègue Butters, joué par Chris Rock… Et le spectateur, attendri plus qu’il ne s’y attendait, dit au revoir à regret à cette famille de bras cassés qui a fini par devenir aussi la sienne. Bon, la suite, Mel, c’est pour quand, donc ? Le Point Pop Séries La production de la fiction policière se sépare d'un de ses deux comédiens principaux. Une décision qui remet en question le devenir de la saison 3. Clayne Crawford dans la série L'Arme fatale. © FOX La décision était plus ou moins attendue. C'est désormais chose faite les producteurs de la série L'Arme fatale, remake des films éponymes avec Mel Gibson et Donald Glover, ont décidé de se séparer de Clayne Crawford, l'acteur qui incarne le policier fougueux Martin Riggs. D'après le site spécialisé Hollywood Reporter, le studio Warner Bros et la chaîne FOX qui diffuse la fiction aux États-Unis chercheraient actuellement un remplaçant pour donner la réplique à Damon Wayans alias Roger Murtaugh dans la saison 3. Plusieurs acteurs ont été approchés, mais aucun n'a souhaité, pour l'instant, prendre le relais. Pour rappel, le comédien Clayne Crawford était sur la sellette depuis quelques semaines. La cause ? De nombreux incidents sur le plateau de tournage. D'après un article paru le 23 avril sur le site Deadline, plusieurs membres de l'équipe s'étaient plaints du comportement de l'acteur de 40 ans, l'accusant notamment de harcèlement moral et de créer un environnement de travail hostile. Le lendemain de ces accusations, Crawford a présenté ses excuses à travers un message partagé sur son compte Instagram, où il confirmait avoir été réprimandé par deux fois et déclarait être désolé si la passion mise dans son travail a pu rendre des personnes mal à l'aise ». Un mea culpa qui n'a apparemment pas suffi à convaincre les pontes de la FOX. La fin de la série ? La chaîne FOX présentera lundi prochain sa nouvelle grille des programmes pour la rentrée 2018, et n'a donc plus que quelques jours pour trouver un remplaçant à Clayne Crawford. Le diffuseur américain pourrait également choisir d'arrêter la série, qui se terminerait alors après seulement deux saisons. L'annulation du programme ne ferait pourtant pas les affaires de la chaîne. Depuis son lancement en 2016, la fiction policière réalise de bonnes audiences rassemblant en moyenne 6 millions de téléspectateurs pour sa première saison, et a réussi à s'imposer comme l'une des rares séries à adapter convenablement une franchise cinématographique culte. En France, elle est diffusée sur TF1, et rencontre un succès correct, attirant en moyenne 4 à 5 millions de téléspectateurs chaque semaine. En se séparant de Clayne Crawford, L'Arme fatale ne risque-t-elle pas de se tirer une balle dans le pied ? Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement L'Arme fatale l'acteur Clayne Crawford renvoyé de la série Le pouvoir expliqué par les séries 8,90€ Qui n’a jamais réfléchi à l’ascension du populisme devant un épisode des machiavéliens Game of Thrones ou Baron Noir ? Ou au bien-fondé – ou pas – de la transparence en politique en visionnant Borgen ? Quant au succès planétaire de La Casa de papel, ne reflète-t-il pas la montée de la pensée antisystème » dans nos démocraties ? Plus pragmatiquement, que nous enseignent, du pouvoir, de ses enjeux et de ses jeux, sur la manière dont on le conquiert et dont on le garde, les grands récits contemporains que sont les séries ? 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

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